Tchad : Daoussa Deby ferait mieux de rétablir sa situation de conscience envers le peuple tchadien avant de faire la morale et critiqué la transition
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Daoussa Deby doit revoir sa copie, car il est le dernier qui puisse faire la morale aux tchadiens, encore moins à ceux qui sont militants du MPS et de la transition. Qu’a-t-il fait pour le pays ?
Dans un entretien exclusif, sur le média en ligne Tchadinfos.com, l’ancien ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, M. Daoussa Déby Itno, par ailleurs, patron de la société SNER, et grand frère du défunt Maréchal du Tchad, sans langue de bois, a dénoncé la mauvaise gestion des ressources du pays, la mauvaise gouvernance, la gabegie, le tribalisme, le régionalisme, le confessionnalisme, etc. Est-il vraiment mieux placé pour critiquer la situation dans laquelle se trouve le Tchad ? Le moment est-il propice pour des tels propos ? Pourquoi maintenant ? Que prépare-t-il ? Ce sont des interrogations que peut susciter la sortie médiatique du «grand frère» national Daoussa Déby Itno.
Une chose est sûre. Les Tchadiens ne sont pas dupes. Daoussa Déby Itno n’est pas mieux placé pour critiquer la mauvaise gestion du Tchad étant donné qu’il est aussi comptable de ce mal qui gangrène ce pays. La société SNER, dont Daoussa Déby est propriétaire a raflé les principaux marchés juteux de l’ère pétrolière du Tchad. Toutes les offres de construction des infrastructures routières, socioéducatives et socio sanitaires et autres sont acquises d’office par la SNER. Les différentes marchés sont souvent mal exécutés ou non exécutés complètement. Et par quel alchimie l’on ne sait, la SNER, dans la plupart des cas, est payé généralement à 100% avant l’échéance à travers des lobbies dans les arcanes des finances publiques. Tellement que les différentes infrastructures sont mal exécutées, les Tchadiens s’amusent à qualifier tout travail mal fait «un travail SNER». Donc, le «grand frère national» n’est pas aussi saint qu’il prétend l’être. Il ne faut pas se moquer des Tchadiens. Laissons la transition suivre son chemin pour une paix durable au Tchad.
La rédaction