France: Grande collecte d’horloges à Cordemais
Afin de créer un souvenir unique et de laisser un héritage consacré à l’horlogerie, une grande collecte d’horloges est organisée. Celle-ci fait appel à la mémoire de tous !
Cette démarche est née à l’initiative de représentants de la cinquième génération de descendants d’un bijoutier-horloger, Théophile Joseph Lognoné (1869-1920). Ses héritiers ont continué à fabriquer des horloges du XIXème siècle jusqu’au milieu du XXème siècle, horloges Lognoné.
Avec son hippodrome sur la Loire, le passé horloger de Cordemais est particulièrement riche en particulier si l’on remonte à la société des courses. Les gens avaient besoin d’avoir une appréhension précise du temps.
A Cordemais, on pariait déjà sur les chevaux au tout début du XXe siècle. A l’époque, les courses hippiques se déroulaient sur la prairie de Pulaud, près de la côte. En 1937, les chevaux et les parieurs «émigrent» pour deux ans sur l’île de la Calotte. Le premier hippodrome permanent verra le jour en 1945 sur l’île de la Nation. L’extension de la centrale thermique oblige les courses à se délocaliser provisoirement à Savenay en 1980. En dédommagement, EDF a participé au financement de la construction en 1983 de l’actuel hippodrome de la Loire.
Dans le cadre de la création d’un musée numérique consacré à l’horlogerie : https://lognonemuseum.com , les représentants de la cinquième génération de descendants de Théophile Joseph Lognoné (1869-1920) souhaiteraient collecter des souvenirs Cordemaisiens et Ligériens pour relater le rôle de l’horlogerie dans des lieux de pratiques emblématiques mais aussi sportifs.
Le bénévolat a toujours été le point fort de la société des courses : ‟entrer à la société des courses, c’est comme entrer dans une grande famille ”que l’on a du mal à quitter. De nombreux corps de métiers étaient représentés avec des personnes en provenance de tous les milieux. C’est une très grande force.
Alors, rassemblez vos souvenirs et prenez contact : fondactiontheophilelognone@gmail.com . Le passage du temps sourit aux audacieux.
La rédaction