Cameroun : Samuel Eto’o Fils dément l’argument sur son ambition de briguer la magistrature suprême et renouvèle son soutien à Paul Biya

A travers sa tribune libre du jeudi 13 juin 2024 qualifiée de « Mise au point », l’ex capitaine des Lions Indomptables et vedette internationale, a apporté des précisions sur ses actions dénuées de toute tentative de gestion de l’État.

Samuel Eto’o serait-il victime de sa popularité ? D’après les sources bien introduites dans les cercles du pouvoir de Yaoundé, le chef de l’État Paul Biya aurait reçu les informations en rapport à son ambition de diriger le pays. Le président de la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot) aurait été approché par quelques responsables des corps du renseignement pour faire la lumière sur sa position. « La présidence de la Fécafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort : Moi, Samuel Eto’o Fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité », a-t-il mentionné après avoir apporté à nouveau sa solidarité pour le dirigeant camerounais. « Oui, en 2018, j’ai voté pour le Président Paul Biya. Et je lui conserve mon soutien indéfectible. Je l’assume. Et non, je ne laisserai personne me priver de mes droits de citoyen ». Une déclaration qui mettrait fin aux idées contraires à sa vision.
Au palais de l’Unité, haut lieu d’exercice du pouvoir étatique, Samuel Eto’o entretient des liens étroits avec certains décideurs politiques et administratifs, ainsi qu’avec des membres de la famille biologique du chef de l’État. Par contre, il s’est formé un clan opposé à celui de l’actuel patron de la Fécafoot. En raison de sa popularité et de sa proximité auprès des populations, les luttes pour le contrôle du pouvoir placent Samuel Eto’o au centre des intérêts des camps rivaux en interne. Les interactions autour de la Fécafoot, étalent au grand jour les rapports de force en mouvement au palais de l’Unité.

Par William Omer Tchuisseu