Cameroun : La fête de la musique du 21 juin 2024 a connu une grande mobilisation des artistes-musiciens et des fans

L’évènement festif a permis au grand public d’assister aux concerts des vedettes et de découvrir les talents en gestation. Un moment intense de communion entre les disciples d’Orphée et leurs admirateurs.

A Douala, capitale économique du pays, l’affiche a été au grand complet. Grâce à l’accompagnement de l’Institut Français du Cameroun ( IFC), antenne de cette cité, les musiciens ont offert un méga concert en plein air. Krys M, DJ Savana, Kongo Roots Revelation, IFC Groove Machine, Lawal Band, et bien d’autres musiciens ont tenu en haleine les mélomanes en revisitant les hits qui accrochent. Chacun dans son style, son rythme et sa cadence, a montré sa remarquable prestation pour immortaliser les souvenirs de la fête. L’IFC- Yaoundé a aussi répondu présent au rendez-vous. La redoutable artiste-musicienne MIMIE, appréciée par des milliers de fans pour son look décontracté et sa présence délirante sur la scène, a réussi à faire converger les foules vers le site du show. L’harmonie entre la star et le public s’est manifestée par des reprises de ses chansons.
« Le 21 juin est une date, une journée symbolique pour les artistes – musiciens d’abord, ensuite elle rapproche les amoureux de la musique de leurs idoles autour de la chanson. Elle a une dimension culturelle, anthropologique, universelle et économique. On célèbre en cette occasion tous les musiciens qu’ils soient vivants ou défunts. La musique est une puissance qui traverse les époques ; elle présente le monde, la mode et les civilisations par l’expression du corps, de la voix et de la symphonie », affirme François Bingono Bingono, journaliste culturel et anthropologue-enseignant à l’université de Yaoundé I.
L’ambiance s’est répandue dans toutes les villes du pays où les caravanes ont fait le tour des rues. Les cabarets et les clubs ont hissé sur les podiums les artistes-musiciens soucieux de partager avec l’auditoire la joie et le bonheur que procure la mélodie.

Par William Omer Tchuisseu