France: Candidat aux élections européennes, un Breton du Finistère propose une Nouvelle Ligne en Mayenne pour répondre à la crise agricole

La Ligne – Génération Transitoire est le nom du programme qu’il entend défendre aux prochaines élections européennes. Evann Gorel a accepté une interview exclusive pour lancer sa campagne en Mayenne, épicentre de la crise agricole qui interpelle les jeunes générations en quête de soutenir une Europe qui protège une vraie souveraineté de Babylone de l’agroalimentaire et du consommer autrement.
1 / Pouvez-vous exposer le commencement de votre engagement ?
Mon histoire citoyenne a commencé par les témoignages du passé. Investi pour la préservation du souvenir Français, pour le devoir de mémoire et pour le rappel du passé afin de lutter contre l’oubli, c’est ainsi que j’ai d’abord commencé ma mission de citoyen lorsque j’avais 14 ans, car je croyais déjà que l’on incarnait la mémoire, en vivant Français. Depuis tout jeune je portais la voix d’ancien.nes combattant.es en lisant des textes/poèmes/témoignages de celles et ceux ayant marqué l’Histoire Française de 1914 à 1945 lors de commémorations à Châteaulin, là ville où j’ai grandi, ou ailleurs.
2/ Quelle a été la suite de votre engagement ? Quelles dimensions interrégionales vous intéressent le plus aujourd’hui ?
Ensuite j’ai donné une portée plus régionale à ma mission de citoyen, en devenant Conseiller Régional des Jeunes de Bretagne, à 16 ans.
Au fil de ma vie, le regard que je portais vers le monde a pris une direction particulière, celle de l’Art et de la Culture, me rendant davantage amoureux de ma France, puis j’ai fondé mon propre parti (A)politique, La Ligne, représentant mon identité et mon essence, et aujourd’hui, à 19 ans, je veux donner une portée internationale à cette mission citoyenne, en devenant député européen.
3/ Quelle sera votre priorité en devant député européen ?
Je souhaite être une réponse face à ces politiques qui s’effondrent, ne sachant plus représenter la France et imposant leurs décisions, crachant sur la démocratie et divisant les français.es à travers leurs lois liberticides et leur fascisme assumé. Je lutte donc contre l’autoritarisme fasciste dans laquelle l’Europe et le monde sombrent.
4/ Quelle vision portez-vous d’une nouvelle souveraineté européenne ?
Cet amour que je porte pour la France m’a amené à l’incarner. À me battre pour elle, pour l’éveiller spirituellement, pour la faire rayonner culturellement, portant haut et fort ses valeurs, préservant sa dignité et sa souveraineté.
Une souveraineté qui s’exprime par sa puissance, par son armée et par son ouverture d’esprit, le pays des sciences d’esprit. La France que j’aime est celle des couleurs, des cultures et de l’Ailleurs.
Un ailleurs que l’on retrouve par nos visages et ces langues que l’on parle à travers nos régions et nos îles.
5/ Quelles convictions voulez-vous défendre sur un plan intergénérationnel et européen ?
Me battre pour elle c’est me battre pour celles et ceux qui se reconnaissent en elle. C’est me battre pour cette jeunesse, pour ces arts, et pour cet amour que la France sait tant représenter.
La France c’est cette sœur des nations du monde. Mère de la République.
La France que je défend est une France fière de son peuple.
Me battre pour elle, c’est aussi me battre contre la droite et ses dérives. C’est essayer de réformer la gauche.
Mes combats sont les témoins du passé colonialiste de la France.
6/ Quels messages voulez-vous défendre au Parlement européen ?
Mes combats sont pour celles et ceux que l’on a tant considéré comme des minorités, pour ces peuples que l’Histoire a tenté d’effacer, pour ces femmes, nos sœurs, nos mères, nos grands-mères que la société a tant déshumanisé, invisibilisé, imposé de vivre dans un système patriarcale.
pour ces couleurs que l’Homme Blanc a essuyé par le sang, pour ces croyances et religions que la parole a manipulé, pour ces humain.es cherchant de l’espoir en France à qui l’on a claqué la porte, pour ces cultures que la peur a éradiqué, pour ces sexualités, orientations amoureuses et genres que la société a enfermé, pour nos adelphes que la France a colonisé, je porte vos voix, et ici, je les écris et les traces en une ligne, celle que j’ai tracé des yeux lorsque je regardais vers l’horizon, vers l’espoir, par l’amour, en une Ligne, parce qu’il est temps d’arrêter de laisser les générations précédentes dicter notre avenir et notre monde. Il est temps d’arrêter de les laisser parler à notre place.

La Rédaction 

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