RCA : Nouveau carnage : Des groupes armés accusés
Plusieurs dizaines de civils et des militaires ont perdu la vie en Centrafrique lors d’attaques attribuées à des hommes armés. Les exactions ont eu lieu dans le Nord-Ouest de ce pays d’Afrique Centrale.
Le nouveau drame a secoué la Centrafrique. En effet, environ trente civils et deux militaires ont trouvé la mort dans des attaques perpétrées par des groupes armés, dans le Nord-Ouest. A en croire les informations communiquées, ce mercredi 1er décembre, par les autorités locales, le drame a été commis dans la nuit de dimanche à lundi passé.
« Des combattants rebelles du groupe 3R (Retour, Réclamation, Réhabilitation) ont simultanément perpétré des attaques contre l’armée et des civils dans les villages de Kaïta et Bayengou situés dans la sous-préfecture de Bocaranga », a confié à Anadolu Dieudonné Youngaïna, préfet de l’Ouham-Pendé, dont la localité a été la cible des groupes armés.
Les attaques, qui se sont étalées sur plusieurs heures, sont localisées à proximité de la frontière avec le Cameroun, au Nord-Ouest de la Centrafrique. Elles ont coûté la vie à « une trentaine de civils et deux éléments des FACA » et « poussé plusieurs Centrafricains à fuir les villages de Kaïta et Bayengou pour se réfugier au Cameroun », d’après les autorités centrafricaines.
Dans la nuit du mercredi 17 et jeudi 18 novembre dernier, ces mêmes rebelles du Mouvement 3R avaient lancé une attaque contre des véhicules des FACA (Forces armées centrafricaines), à travers une embuscade tendue à environ 450 km de Bangui qui coûté la vie à sept militaires centrafricains.
Par Thierry Wikeya