Cameroun : Paul Biya s’offre un bain de foule à la soirée du 20 mai 2024 au palais de l’unité

 

Au cours du banquet organisé par le Président de la République à l’occasion de la célébration de la 52e édition de l’Unité nationale, le chef de l’État s’est donné à cœur joie à des échanges cordiaux avec ses convives.

Plus de 12 000 personnes ont pris part à la réception offerte par Paul Biya au palais de l’unité. L’hôte des lieux a dérogé à sa règle habituelle du silence et de l’éloignement pour communier avec les citoyens qui ont répondu présents à son appel. Des camerounais ordinaires, issus de la basse classe sociale ont reçu la poignée de main du Chef de l’État, pareillement qu’ils ont discuté un instant avec la plus haute autorité du pays. Malgré les exigences du protocole d’État, Paul Biya a fait le tour de la scène de l’intérieur vers l’extérieur pour la plus grande satisfaction du public venu des régions du Cameroun et de la diaspora. Des refrains en son honneur ont été repris face aux caméras par des personnes qui n’ont pas manqué d’émettre des vœux meilleurs pour lui, mais surtout de l’inviter à présenter sa candidature pour l’élection présidentielle de 2025. « Je me sens honoré par ma présence au palais de l’Unité car cela démontre la volonté du Président Paul Biya de rassembler à ses côtés tous les camerounais sans distinction de position sociale, d’ethnie et de religion. On ne peut que se réjouir d’une telle démonstration du vivre-ensemble », a déclaré Viviane Claire, handicapée et membre d’une association des personnes défavorisées. En dehors des anonymes qui se sont déplacés pour le festin, on a également noté la présence des Corps Constitués de l’État, ainsi que des hauts responsables des représentations diplomatiques accréditées au Cameroun. Tous ont signifié par leur déplacement en ce lieu, les bonnes relations entre Yaoundé et leurs différents pays.
La fête chez Paul Biya a été la suite d’une journée du 20 mai mémorable. L’on a assisté dans les quatre coins du pays, au traditionnel défilé militaire et civil marqué par le passage des hommes en treillis, des partis politiques, des élèves et des étudiants devant les autorités administratives. Des signes qui rappellent l’histoire du Cameroun et l’unité de son peuple.

Par William Omer Tchuisseu

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