Cameroun : Les risques de catastrophes naturelles annoncés pour les mois de Juin, Juillet et Août 2024
Les signes du danger alertés par la Direction de la Météorologie Nationale du Ministère des Transports en rapport aux pluies diluviennes.
Le trimestre en cours sera marqué de conséquences graves en raison du changement climatique à l’origine des catastrophes naturelles indiquées. « Au cours de la saison Juin-Juillet-Août, on observe sur les trente dernières années (1991-2020), une tendance à la hausse de façon significative dans les régions de l’Extrême – Nord, le Nord et une infime partie de la région de l’Adamaoua. Tandis que, dans la région du Sud-Ouest et une partie des régions du Littoral et du Sud on observe une tendance significative à la baisse ». Le rapport de la Direction de la Météorologie touche l’ensemble des régions du pays caractérisées par une variation des précipitations d’une zone à une autre où l’on enregistre dans les différentes localités « une pluviométrie excédentaire » ; « une pluviométrie normale à excédentaire » ; « une pluviométrie normale » ; « une pluviométrie normale à déficitaire ».
Les risques sont majeurs et nombreux à savoir les « Érosions » ; les « Attaques des chenilles aux plantes » ; la « Pollution de l’eau potable » ; l’ « Inondation dans les bas-fonds », entre autres, la « Contamination à la méningite » ; le « Risque de destruction des infrastructures routières, électriques et habitations » ; les « Maladies hydriques » etc. Les mesures préventives sont prescrites aux populations, principales victimes des catastrophes naturelles. La Direction de la Météorologie exige d’ « éviter l’installation de la population dans les zones à risque » ; de « mettre en place un mécanisme de lutte contre les chenilles en plantation » ; de maintenir la « vigilance pour les maladies liées à l’eau », bref plusieurs usages pratiques sont conseillés afin d’éviter les dangers.
Au Cameroun les fortes pluies des mois de Juin, Juillet et Août provoquent les inondations et les éboulements de terre. Les habitations situées dans les parties basses et les zones de hautes altitudes subissent la catastrophe naturelle pendant cette période au cours de laquelle les pertes en vies humaines et les dégâts matériels fragilisent les familles.
Par William Omer Tchuisseu