États-Unis: Excédé par l’utilisation de ses chansons par Donald Trump, Neil Young porte plainte
Partager la publication "États-Unis: Excédé par l’utilisation de ses chansons par Donald Trump, Neil Young porte plainte"
Neil Young, rockeur de 74 ans, a décidé de poursuivre en justice l’équipe de campagne de Donald Trump pour la présidentielle de novembre afin de l’empêcher de jouer ses chansons lors de meetings électoraux, selon une plainte publiée ce mercredi 5 août sur le site du rocker. Plusieurs artistes dont il fait partie, avaient déjà menacé Donald Trump de poursuites judiciaires s’il continuait de passer leurs morceaux dans ses meetings. Neil Young a décidé de joindre l’acte à la parole.
L’artiste s’estime victime d’une violation de ses droits d’auteur pour l’utilisation sans son consentement des morceaux Rockin’ In The Free World et Devil’s Sidewalk à plusieurs rassemblements de Donald Trump, dont son récent meeting à Tulsa, dans l’Etat de Oklahoma.
Neil Young “ne peut, en son âme et conscience, permettre que sa musique serve de support à une campagne d’ignorance et de haine, conflictuelle et anti-américaine”, indique le texte de la plainte que ses avocats s’apprêtent à déposer auprès d’un tribunal fédéral de New York. Ils demandent jusqu’à 150.000 dollars de dommages et intérêts pour chaque infraction.
Neil Young a dénoncé à plusieurs reprises l’utilisation de ses chansons par Donald Trump lors de ses meetings électoraux. En février, il avait affirmé que le milliardaire républicain était “une honte” pour les Etats-Unis, au moment d’apporter son soutien au candidat socialiste à la Maison Blanche Bernie Sanders.
Plusieurs artistes de renom, parmi lesquels Pharrell Williams, Rihanna, Aerosmith ou Adele, ainsi que les héritiers de Prince, se sont plaints que leurs titres soient joués lors de rassemblements de Donald Trump. Le célèbre groupe de rock britannique Rolling Stones a également menacé en juin le président américain d’une action en justice s’il continuait à utiliser leur tube You Can’t Always Get What You Want.
Par Frédéric Konaté