Togo : Un homme s’enferme avec ses enfants et met le feu à la maison ; la lettre qu’il a laissée

Drame familial à Djagblé, localité située à quelques kilomètres de Lomé. Dans la nuit profonde, un homme s’est enfermé avec ses deux enfants et a mis le feu à la maison,

Personne n’a survécu. Ils ont été retrouvés calcinés. Ce sont les aboiements d’un chien qui ont alerté le voisinage, mais le pire était déjà là.

La source indique que son épouse était absente au moment des faits. La police a découvert une lettre écrite par le père avant son acte.

« Les versions recoupées font savoir que, la mère des enfants devait être celle qui n’avait pas été vigilante puisque, quelques heures avant le drame, le plus âgé des enfants, à l’insu de son papa, aurait téléphoné à sa mère en ces termes: “Maman, Papa nous dit que, il va nous brûler ce soir” » , écrit la source. Mais, la maman n’aurait pas pris au sérieux les échanges avec son fils.

Voici la lettre transcrite textuellement 

Dans une longue lettre titrée « Pourquoi exister encore ? », le père explique son acte.

« Pendant peut d’année j’ai vécu sur cette terre, la vie ne m’a jamais sourir. Le mangé, l’habillement, je n’en manque pas d’après mes efforts mais la société ne me permet pas de vivre alors que j’existe. Tant de tortures psychologiques. Je reconnais être mauvais, méchant, incrédule,…par mes actes et mon comportement à la vue de tout le monde. Tout mes actions sont toujours critiquées malgré les conseils reçus de tout côté. Elles sont soldées par la condamnation”, écrit le père défunt.

Selon le contenu de la très longue lettre, l’on peut aisément dire que, le défunt père a planifié tout. Dans la lettre il continue “On a toujours dit tel père tel fils donc laisser un descendant derrière moi”. (….). Voici un martyr de la souffrance qui quitte cette terre avec deux disciples. Que Dieu pardonne mes péchés et je demande pardon à tous ceux que j’ai offensé”, a écrit l’auteur de la lettre. Et de préciser plus loin dans la lettre “Attention aucun de ces quatre familles (deux de mon côté et deux du côté de ma femme) n’est accès à nos corps. Je supplierai aux musulmans de s’accaparer de nos dépouilles tout nus dans une fausse commune car venus sur cette terre tout nus nous retournons nus”.

“Mes Chers autorités après toute enquête, la nature s’en chargera du jugement et non les humains. Tous les biens matériels que vous trouverez derrière nous à savoir cette maison et autres biens, s’il vous plaît chers autorités mettez-les en vente aux enchères et donnez les résidus aux plus démunis du feu tricolore. Toutes mes excuses. A Dieu. »

Par Frédéric Konaté