Afrique du Sud : accusée de blanchiment et de corruption, la présidente du Parlement arrêtée.

 

L’ex-présidente du Parlement en Afrique du Sud, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, présentée ce 4 avril 2024 à un tribunal de la capitale Pretoria, a été inculpée pour corruption et blanchiment dans la foulée de son arrestation plus tôt dans la matinée.
« Mme Mapisa-Nqakula doit répondre de douze chefs d’accusation de corruption et d’un chef de blanchiment d’argent », a déclaré au tribunal le représentant du parquet national sud-africain (NPA), Bheki Manyathi.

Mme Mapisa-Nqakula, 67 ans, est accusée d’avoir perçu d’importantes sommes d’un contractant militaire lorsqu’elle était ministre de la Défense (2014-2021).

Selon nos sources, elle est accusée d’avoir notamment reçu 2,3 millions de rands (121.000 dollars, 113.000 euros) en pots-de-vin.

Après une perquisition à son domicile il y a deux semaines, Mme Mapisa-Nqakula s’était mise en « congé spécial« .

Elle avait déposé un recours en urgence pour tenter d’éviter une arrestation qu’elle estimait « illégale » au vu des preuves « minces » rassemblées contre elle.

Ce recours a été rejeté mardi par la justice, ouvrant ainsi la voie à une possible arrestation de cette figure du parti au pouvoir.

Par Rodrigue Izumo 

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