Afrique : Les drogues, le cancer de la jeunesse du continent
Des banlieues aux beaux quartiers en passant par les écoles et les universités, les jeunes se rencontrent régulièrement pour une partie de prise des stupéfiants. Un poison lent difficile à s’en débarrasser pourtant les risques sont énormes.
La drogue, point commun de nombreux jeunes des pays d’Afrique noire crée le lien entre les catégories sociales distinctes. Les inconditionnels entraînent les novices que l’on accueille dans les mauvaises compagnies. Chaque type de stupéfiant a son prix. Le cannabis, le tramol, les cocaïnes, livrés à la taille des moyens financiers de chaque consommateur, produisent l’effet recherché. Derrière les psychotropes se cache le périssement des jeunes : la dépendance aux drogues, les comportements agressifs, les trafics illicites des stupéfiants, le grand banditisme, la prostitution féminine, l’abandon des études scolaires et académiques, la santé fragile, la démence etc. D’après plusieurs études menées en 2022, les données liées aux saisies indiquent qu’en Afrique le trafic de la cocaïne est en augmentation constate. Entre 2019 et 2022, au moins 57 tonnes de cocaïne ont été interceptées en Afrique Occidentale ou en transit à destination de cette région. Selon l’OMS, en 2050, l’Afrique sera le plus gros consommateur de drogue du monde. Le développement du trafic, de la production, de la consommation et d’organisations criminelles puissantes n’épargnent aucune région du continent. Pour lutter contre le fléau, le Dr Samedi Dje Bi, addictologue et directeur des opérations du centre d’accueil de la croix bleue de Côte-d’Ivoire, propose ‘’ La mise en place d’un système qui permet d’informer la jeunesse ; la création des centres de prise en charge qu’il faut ensuite doter de moyens ; la formation du personnel à mettre à la disposition de ces centres’’. Aussi, il insiste sur le fait que ‘’les parents doivent être présents dans la vie de leurs enfants’’ et surtout ‘’ne pas les culpabiliser ‘’.
Par William Omer Tchuisseu