Cameroun : Le gouvernement tire la sonnette d’alarme sur les risques de chaleur trop élevée

 

Dans un communiqué signé le 10 mai 2024, Manaouda Malachie, le Ministre de la santé publique, apporte les détails en rapport à la canicule en cours tout en prescrivant les mesures d’hygiène à adopter pour éviter le pire.

La forte température de la chaleur affecte les populations et fait redouter les autorités. « Le Ministre de la santé publique porte à la connaissance de l’opinion nationale que l’analyse des données climatiques sur la période comprise entre les mois de mars, avril et mai 2024, telle qu’effectuée par l’Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONACC),révèle une probabilité élevée des températures supérieures aux moyennes régionales historiques dans huit Régions du pays ».
L’autorité sanitaire informe également sur les signes indicateurs de cette forte chaleur chez les personnes atteintes par la catastrophe à savoir «  Les crampes ; les nausées ; la soif intense ; les maux de tête ; la bouche sèche ; la fatigue inhabituelle ». Aussi, Manaouda Malachie exhorte les populations à adopter des gestes de prévention pour se mettre à l’abri d’éventuelles complications, en l’occurrence « Boire suffisamment d’eau tout au long de la journée ; éviter les activités physiques intenses pendant les heures les plus chaudes ; rester à l’ombre et porter des vêtements légers et amples ; se mouiller le corps régulièrement ».
Cette augmentation anormale de la chaleur qui sévit dans plusieurs régions du monde, s’explique par le réchauffement climatique qui affecte la planète. Il vient de l’action de l’Homme sur l’environnement, manifestée par la déforestation et la pollution- principales causes de la destruction de l’effet de serre. Le changement climatique créé la hausse et la pression de la chaleur, les inondations, les tempêtes. La famine, les décès, le cas de personnes sans abri- victimes des catastrophes naturelles, font partie des conséquences de ce phénomène. Un comportement décent de l’Homme vis-à-vis de l’écosystème s’avère être la solution pour limiter les dégâts.

Par William Omer Tchuisseu

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