Cameroun : Maktouandi Jean Pierre, le pilier de Tokna sports, une action pour la paix, le multiculturalisme, la santé et le vivre-ensemble
A travers son mouvement Tokna Sports, un projet associatif à caractère sportif et culturel, cet homme à la tête bien faite et aux multiples casquettes, prend des initiatives pour rassembler les peuples sans distinction de sexe, de classe sociale, de tribu et de religion. Une œuvre digne d’intérêt pour tous.
Dans un contexte où les stratégies de rassemblement et de cohésion sociale incitent le Gouvernement à trouver les voies et moyens pour maintenir allumée la flamme de l’unité nationale, Maktouandi Jean Pierre, citoyen rompu à son devoir, répond par les actes concrets. Ce haut fonctionnaire- administrateur civil, diplômé de la prestigieuse École Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), par ailleurs titulaire des diplômes universitaires dans les domaines du droit et de la finance des universités locales et internationales, marque son empreinte dans ses diverses fonctions. Son engagement pour la promotion de la paix, la solidarité, le vivre-ensemble, le multiculturalisme, se démontre à travers son association Tokna Sports. Le mouvement organise régulièrement les activités au cours desquelles le sport et la culture sont un atout et s’allient pour faire passer au grand nombre le message d’unité nationale, d’inter culturalité, d’entraide et bien d’autres valeurs humaines et républicaines. Il s’agit d’ « une idée originale de lier sport et culture pour la santé, le rassemblement, le vivre-ensemble et la cohésion sociale. C’est un mouvement mixte, intergénérationnel et ouvert aux autres (…) Toutes les initiatives précédentes n’avaient jamais envisagé le sport comme un moyen de promotion à la fois de la santé, de la culture et du vivre-ensemble au sein de la communauté et au-delà », affirme Maktouandi Jean Pierre. « L’ambition nourrie est celle de contribuer à un nouveau modèle de solidarité, d’oeuvrer à l’avènement d’une communauté de confiance ou le rapport à l’autre doit être un sujet de joie et non susciter la peur ou le rejet », renchérit-il. Toutefois, le fondateur de Tokna Sports dévoile les réalités autour de ce vaste chantier du vivre-ensemble. « Les projets de développement socioculturel et communautaire à partir de l’approche par le sport pour tous autour de la culture, il y en a beaucoup qui trottinent dans ma tête mais pour le moment, ma priorité est de faire vivre le mouvement qui a déjà un capital de sympathie appréciable mais il fait face à une certaine adversité à cause de la peur de l’autre(…) Les initiatives à caractère culturel, social et communautaire à cause de l’amalgame dans nos actions, sont perçues comme des entreprises politiques. Et on comprend car, du moment qu’on met le culturel, le communautaire, le social et le sportif dans la même corbeille que le politique, il faut s’attendre à des conflits. Ces perceptions maladives sont malheureusement celles que l’on observe au quotidien. Il faut y faire échec en faisant la part des choses en communauté. Et cela est une préoccupation permanente au sein du directoire du mouvement pour barrer la voie à l’intrusion incestueuse du politique ».
Par Kenzo Brown