États-Unis : Donald Trump salue l’élection du premier Pape américain « C’est un grand honneur pour notre nation d’avoir pour une première fois dans l’histoire un Pape américain »

L’élection du cardinal américain sous le nom de Léon XIV à la tête de l’Église catholique, le 8 mai 2025, a marqué un tournant historique. Pour la première fois, un citoyen des États-Unis accède au trône de Saint Pierre. Une nouvelle qui a immédiatement suscité la réaction enthousiaste de Donald Trump, président des États-Unis.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, le locataire de la Maison-Blanche n’a pas caché sa fierté :
« C’est un grand honneur pour notre nation d’avoir pour une première fois dans l’histoire un Pape américain. Je pense qu’on va se rencontrer bientôt », a-t-il écrit.

Si cette déclaration a été largement relayée et saluée dans les milieux conservateurs américains, elle a aussi provoqué des interrogations. Plusieurs voix s’élèvent déjà pour rappeler que, malgré sa nationalité, le nouveau Pape ne doit en aucun cas se laisser influencer par les intérêts politiques de Washington.

Un Vatican indépendant, un principe sacré

L’Église catholique, en tant qu’institution religieuse universelle, se doit de rester neutre et indépendante de toute puissance étatique. Le Saint-Siège n’est ni un allié diplomatique ni un instrument d’influence pour les gouvernements. Le fait que le successeur de Pierre soit américain ne devrait pas remettre en cause cette tradition de neutralité.

Analystes et fidèles rappellent que le Pape, chef spirituel de plus d’un milliard de catholiques dans le monde, est avant tout un homme de foi au service de Dieu, et non un ambassadeur d’un pays ou d’un régime.

Les premiers défis du pontificat

Le Pape Léon XIV entre en fonction dans un contexte mondial complexe : conflits armés, crises migratoires, divisions internes au sein de l’Église, et perte de repères spirituels dans de nombreuses sociétés. Sa capacité à parler au monde entier, au-delà des appartenances nationales, sera cruciale pour affirmer son autorité morale et spirituelle.

Les catholiques espèrent désormais que le nouveau pontife saura incarner l’universalité de l’Église, avec sagesse, indépendance et humilité.

Par Frédéric Konaté