Europe : Le PSG réalise le triplé et s’offre la Ligue des Champions avec éclat »

Le 31 mai 2025 entre définitivement dans la légende du Paris Saint-Germain. Après des années de désillusions européennes, le club de la capitale française a conquis sa toute première Ligue des Champions en écrasant l’Inter Milan sur le score sans appel de 4 buts à 0. Une victoire historique, un sacre sans partage, dans un stade olympique d’Istanbul en fusion.

Dominant de bout en bout une finale à sens unique, les Parisiens ont mis fin à des décennies d’attente et de frustration. Les hommes de l’entraîneur espagnol Luis Enrique ont livré une prestation magistrale face à une équipe de l’Inter dépassée dans tous les compartiments du jeu. Vitesse, technique, pressing haut : Paris a déroulé son football avec une aisance déconcertante.

Ce triomphe européen vient parachever une saison parfaite pour le PSG, déjà sacré champion de France et vainqueur de la Coupe de France. Le club réalise ainsi un triplé historique, inédit pour un club hexagonal depuis le sacre de l’Olympique de Marseille en 1993. Mais à la différence de l’OM, le PSG ajoute à son succès un éclat particulier : celui de la jeunesse triomphante.

Avec une moyenne d’âge parmi les plus basses de la compétition, le PSG version 2024-2025 a su allier fougue et discipline, insouciance et rigueur tactique. Autour de jeunes pépites comme Warren Zaïre-Emery, Xavi Simons ou encore Arnaud Kalimuendo, des cadres comme Marquinhos, Donnarumma ou Vitinha ont su maintenir un équilibre parfait.

Un triomphe aux multiples symboles

Au-delà du terrain, ce sacre prend une résonance particulière dans l’histoire du football français. Longtemps moqué pour ses échecs répétés en Ligue des Champions malgré des investissements colossaux, le PSG fait taire les critiques et s’impose désormais comme un géant d’Europe. Une réponse cinglante à ses détracteurs… et un clin d’œil piquant à Marseille, jusqu’ici seul détenteur de la « coupe aux grandes oreilles » en France.

Avec ce trophée, le PSG rejoint le cercle très fermé des clubs les plus titrés du continent et ouvre une nouvelle ère. Non plus celle des stars vieillissantes et des illusions perdues, mais celle d’un collectif solide, ambitieux, et prêt à régner.

Le football français, trop souvent relégué au second plan en Europe, peut désormais se targuer d’un nouveau champion. Et Paris, fidèle à son adage de « rêve plus grand », a enfin transformé son ambition en réalité.

Par Ousmane Diallo