Europe: Patrimoine et « borders studies ». L’artiste colombien Rafael Padilla Múnera choisi par la famille Lognoné pour stimuler des projets en baie du Mont-Saint-Michel

La Fondation Théophile Lognoné est une fondation culturelle à la mémoire de l’industriel et innovateur Théophile Lognoné. Elle entend œuvrer au renouvellement du champ des « borders studies », en relation avec des artistes internationaux comme l’artiste peintre colombien, Rafael Padilla Múnera, le
photographe Patrice Fina ou encore le réalisateur cinéaste camerounais, Cidic Frank Mboumi chargé d’un projet de court-métrage consacré aux « Avatars de la Grande Rue des Stuarts ».

A travers son parcours hors-du-commun, l’artiste colombien Rafael Padilla Múnera a été récompensé Jeune Talent Stuart(ist) par la fondation culturelle Théophile Lognoné .

Pour illustrer son travail créatif, Rafael Padilla Múnera a accepté de partager ce témoignage exclusif :

« Je n’arrivais pas à trouver ma place, et je l’ai créée

Avant ma naissance, j’avais déjà un nom  cette manie humaine de nommer ce qui n’existe pas encore
– il m’a été donné le nom de Rafael Padilla Múnera. Je ne peux pas dire avec certitude que je suis né avec l’art, peut-être, à cause des rebondissements du destin, l’art est né avec moi. La date de cette naissance, qui a sûrement fait souffrir ma mère, était le 28 décembre 1990.

Dans cette existence qui s’est écoulée en grandissant, en apprenant à parler, à marcher, à avancer seul et à comprendre que le chemin de la croissance comporte de nombreuses montagnes, rivières, lagunes et toute la construction d’un paysage qui peut être entre chaotique et beau ; j’ai trouvé dans la peinture une forme d’espace intérieur, la découverte d’un autre, l’une de ces dualités dont tous les êtres parlent mais qu’aucun n’accepte.

Je suis une chose en tant que Rafael un artiste et un autre en tant que citoyen ordinaire qui paie des impôts, fait la queue au supermarché, lave des vêtements, nettoie la maison et après cela, entre dans sa chambre intérieure et est un artiste.

Je me lève comme tout mortel, ce qui me rend immortel, c’est ce que je peins ; soit à l’huile, à l’acrylique ou en technique mixte. J’ai des études en design et j’ai gagné différents concours qui m’ont
permis une reconnaissance importante dans le secteur artistique. Vous penserez qu’il vaut mieux parler de mes titres, de mes récompenses, de ce qui m’a permis d’être là où je suis ; Je préfère vous
dire que les œuvres sont ce qu’elles étaient. Autorisez-vous un dialogue avec mes œuvres, les voir, c’est me voir.

Bienvenue dans le dialogue des sens.

Pour suivre les travaux de l’artiste peintre colombien Rafael Padilla Múnera :
https://www.instagram.com/rafa_padilla_art/?hl=en
https://www.facebook.com/edierrafael.padillamunera

La rédaction