Europe : Arts visuels: Le photographe Patrice Fina réinvente les Amazones de la Chouannerie

L’œuvre historique et poétique « Les Amazones de la Chouannerie » de Théophile Briant et son étude approfondie par la femme de lettres, Marie-Françoise Jeanneau offrent à l’Afrique une réflexion sur le rôle que peut jouer la culture comme vecteur d’un imaginaire commun. Le Bénin n’est-il pas la Terre des Amazones ?

Construire ce nouvel imaginaire commun implique d’apprendre à regarder et comprendre le monde
d’un point de vue différent, nourri d’intelligences croisées. Plusieurs artistes et intellectuels peuvent aider les jeunes générations à se saisir de ce nouveau dialogue culturel.

La fondation culturelle Théophile Lognoné (« Toujours rechercher l’innovation ») entend œuvrer au
renouvellement du champ des « borders studies ». Elle a récompensé le photographe Patrice Fina comme Jeune Talent Stuart(ist) pour son interprétation visuelle des Amazones de la Chouannerie.

Les Amazones de la Chouannerie ont fait l’objet d’une étude réalisée par la femme de lettres, Marie Françoise Jeanneau qui fut enseignante en lettres à Saint-Malo et au campus de Ker Lann à Bruz. Pour
faciliter la transmission de cette œuvre, Marie-Françoise Jeanneau fut un membre actif des Amis de la Tour du Vent, association malouine créée en 1987 pour perpétuer la démarche poétique de Théophile Briant, pendant presque 30 ans.

Elle a notamment fait partie du comité de rédaction de la revue Avel IX. Elle y proposa de nombreux articles et fut responsable pendant des années de la rubrique Passage en revues, comme En marge de l’île : Vendredi ou les Limbes du Pacifique (dans Avel IX, n° 7, 1994, éd. Association des Amis de la Tour du Vent).

Elle a animé de nombreuses conférences (Milosz, Saint-Pol-Roux, Marie Noël). Elle est également l’auteur d’un passionnant ouvrage sur la poétesse Marie Noël, intitulé : De l’angoisse à la sérénité : un
chemin de poésie. Et autres publications comme une étude Les Amazones de la Chouannerie et Le Testament de Merlin dans Théophile Briant (1891-1956) Veilleur d’un Phare Éternel.

Patrice Fina est un photographe camerounais de Yaoundé, future Tel Aviv de l’Afrique. Originaire de la région de l’extrême-nord, il a été identifié comme Jeune Talent Stuart(ist) par la fondation culturelle Théophile Lognoné (« Toujours rechercher l’innovation ») qui œuvre dans le champ des « borders studies ».

Suivre ses travaux sur sa page Instagram : https://www.instagram.com/patricefina_photography_/

La Rédaction 

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