France:  le ministre Christophe Béchu apporte son soutien au projet de timbre Marie-Françoise Jeanneau en souvenir de son passage au palais universitaire d’Angers en 1947

Plus que l’air marin, la douceur angevine… Le ministre et ancien maire d’Angers Christophe Béchu apporte son soutien à la conception d’un timbre en souvenir des années d’étude de la femme de lettres Marie-Françoise Jeanneau au palais universitaire d’Angers en 1947.

Cette même année, au lendemain de la Seconde guerre mondiale, le CIDEF : centre de français langue étrangère (FLE) de l’Université catholique de l’Ouest (UCO) était créé en 1947. Les premiers étudiants des « cours de français pour étrangers » étaient polonais et allemands. C’est au milieu des années 1960 que le CIDEF se développa, en particulier avec l’arrivée d’étudiants américains effectuant leur « gap year » en France.

De Bamako à Austin, les jumelages angevins représentent des canaux porteurs de lianes de coopération entre lettres, territoires et industries créatives du futur, au même titre que le partenariat spécifique noué avec la ville suédoise de Södertälje, siège de l’entreprise Scania, depuis 1998.

La Suède avait défendu une candidature de Marie Noël au prix Nobel de littérature. A ce titre, Marie-Françoise Jeanneau fut très attachée à mieux faire connaître l’œuvre de Marie Noël dans le monde et auprès des jeunes générations.

S’inscrivant dans le cadre du partenariat stratégique bilatéral sur l’innovation, le Président de la République a prononcé un discours sur l’accélération de la transition verte à l’occasion de son dernier déplacement en Suède.

Une déclaration d’intention entre l’Institut français et l’Institut suédois a été signée au Moderna Museet le 30 janvier 2024. Elle vise à encourager les actions et projets culturels communs, notamment dans les domaines des arts visuels, des arts du spectacle et des technologies numériques. Les deux instituts vont également renforcer leur coopération en faveur de la diversité culturelle en Europe et dans le reste du monde.

De même, le Président de la République a annoncé la création de trois nouvelles Alliances françaises (Umeå, Luleå, Gävle) lors de son discours devant la communauté française, qui viendront s’ajouter aux quatorze structures déjà existantes en Suède.

En matière de développement durable, retenons deux priorités à venir :

Énergie :

Construction du plus grand parc solaire de Suède (90-100 MW) par les Français Neoen et Bouygues construction, les Suédois Alight et Solkompaniet et l’Allemand E.ON.
Construction de la Isbillen Power Reserve, plus grande batterie en Suède, (94 MW/94MWh) : accord entre Neoen et E.ON.
Coopération sur l’efficacité énergétique entre Schneider Electric et le Suédois EcoDataCenter, afin de développer des serveurs plus écoresponsables et décarbonés.
Accord de recyclage pour les déchets issus du démantèlement des centrales nucléaires, entre Cyclife Sweden AB, filiale 100% du Groupe EDF, et Åkers Sweden AB.

Bioéconomie forestière :

Une coopération entre entreprises de l’industrie forestière et propriétaires de forêts (UCFF, Fransylva, Mellanskog, LRF, FAM, etc.) a été lancée en amont de la visite d’Etat. Ces acteurs français et suédois s’engagent à coopérer sur la gestion effective et durable des forêts pour la production de matériaux biosourcés, l’adaptation des forêts au dérèglement climatique, et l’innovation.

Ces orientations auront également besoin d’une toile philosophique et culturelle importante pour prospérer dans un monde en mouvement.

En son temps, les échanges intellectuels précurseurs entre Descartes et Christine de Suède avaient bouleversé le jeu européen des idées et les méditations métaphysiques de l’Occident.

Retour au point de départ ? « Que puis-je savoir ? » était la question favorite de Descartes.

La Rédaction