France: Législatives 2024  : La gauche en tête, l’extrême droite en recul au second tour !

 

Après la victoire du Rassemblement national au soir du premier tour des législatives le dimanche 31 juin dernier, plusieurs sont ces personnes, français comme étrangers, qui ont exprimé leur inquiétude face à la menace de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir en France. Face à cette situation, Emmanuel Macron avait appelé les français à un « large rassemblement » au second tour face au Rassemblement national le dimanche 07 juillet.

Miracle politique ! La gauche arrive en tête selon les dernières estimations en attente de la validation par la commission électorale de recensement qui se tiendra le lundi 8 juillet 2024.

599 bureaux de vote étaient ouverts sur 352 sites. Au 2d tour, la majorité relative suffit : la candidate ou le candidat qui obtient le plus grand nombre de voix est élu. En cas d’égalité, le plus âgé des candidats est élu.

Les électeurs français étaient de nouveau appelés aux urnes pour élire leurs députés après la dissolution surprise de l’Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron le 09 juin dernier.

Le Rassemblement National (RN) est en recul et se place en 3è position, la coalition du camp présidentiel Ensemble, arrive en 2è position et c’est
l’union des partis de gauche, le Nouveau Front Populaire (NFP) qui arrive en tête du second tour des élections législatives françaises.

Marine Le Pen a jugé dimanche, à l’issue du second tour des élections législatives qui a placé son parti en troisième position, que la victoire du Rassemblement national « n’est que différée », soulignant que le RN était « le premier » parti en France. « La marée monte. Elle n’est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n’est que différée », a-t-elle déclaré sur TF1, ajoutant : « J’ai trop d’expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés. »

Le premier ministre Gabriel Attal a annoncé depuis Matignon qu’il remettra sa démission lundi au président de la République mais qu’il « assumera ses fonctions aussi longtemps que le devoir l’exigera » et le président Emmanuel Macron dit attendre la « structuration » de la nouvelle Assemblée pour « prendre les décisions nécessaires », selon l’Elysée.

Jordan Bardella s’est félicité de la « percée la plus importante » de l’histoire du RN. Le président du Rassemblement national a également critiqué une campagne « marquée par des alliances politiciennes contre nature » et des « arrangements électoraux dangereux » d’Emmanuel Macron et Gabriel Attal avec « les formations d’extrême gauche ».

L’on se rappelle au lendemain du premier tour des élections législatives, les Français avaient placé le Rassemblement national et ses alliés en tête et totalisaient 33,2% des voix, devant l’alliance des partis de gauche, le Nouveau Front populaire, avec 28% et la coalition présidentielle Ensemble qui récoltait 20% des suffrages. Les Républicains étaient arrivés en quatrième position avec 6,5%.

Par Cherif Keita 

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