Mali : Voici les 3 principales sanctions de la CEDEAO pour exiger le retour à la démocratie
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La CEDEAO sanctionne le Mali en raison de la volonté des militaires au pouvoir de ne pas organiser les élections présidentielles comme prévu, en février 2022. Les chefs d’Etat réunis ce dimanche 9 janvier 2022 à Accra, on pris de nouvelles sanctions.
Fermeture des frontières de l’espace, suspension des transactions sauf en cas des produits de premières nécessités et médicales, gel des actifs maliens au sein de la BCEAO. Ce sont là quelques grandes lignes des sanctions que la CEDEAO vient de prendre contre le Mali.
A l’occasion d’un sommet extraordinaire tenu ce dimanche 9 janvier 2022 pour se prononcer sur la situation qui prévaut au Mali après l’annonce d’une volonté de prolonger la transition de cinq ans. Présent à l’occasion, le président ivoirien Alassane Ouattara avait donné le ton sur la volonté de la CEDEAO à contraindre la junte dirigée par le colonel Assimi Goïta à retourner le pouvoir aux civils à travers des élections.
« Je prends part, à Accra, à un Sommet extraordinaire de la #CEDEAO consacré au Mali. Nous sommes déterminés à œuvrer pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans ce pays frère ainsi qu’à la préservation de la paix et de la stabilité dans notre espace communautaire », a annoncé le président Alassane Ouattara dans un tweet.
Par Chérif Keita