Monde : L’humanité célèbre le 12 juin 2024 la journée mondiale contre le travail des enfants

 

Placée sous le thème « Respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants », l’édition de l’année en cours est centrée sur la commémoration du 25e anniversaire de la convention No 182 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), relative aux pires conditions de labeur auxquelles sont soumises les personnes vulnérables.

Le cas des enfants contraints aux travaux forcés touche plusieurs pays du monde entier. En opposition à ce système d’exploitation entretenu par les réseaux vicieux, les gouvernements, les ONG de défense des droits de l’enfant et les associations se mobilisent le 12 juin de tous les ans pour porter le message de protection de l’enfant face aux sévices divers. La prostitution et le trafic des enfants, l’enrôlement forcé de ces derniers dans les rangs des guerres, l’implication des enfants dans les actes criminels et la vente des stupéfiants, font partie des fléaux qui affectent cette couche sociale.
D’après l’OIT, « le travail des enfants regroupe l’ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et nuisent à leur scolarité, santé, développement physique et mental ». Pour l’Unicef, « près de 28% des enfants âgés de 5 à 11 ans et 35% des enfants âgés de 12 à 14 ans qui travaillent ne sont pas scolarisés. Pire encore, 79% millions d’entre eux exercent des activités dangereuses et des millions d’autres sont en danger ». La même source évalue à 160 millions le nombre d’enfants dans le monde exposé au travail forcé.
En Afrique subsaharienne 16, 6 millions d’enfants sont livrés à des activités pénibles contre leur volonté. Ces chiffres alarmants nécessitent la création des programmes politiques visant à garantir le bien-être des enfants sur les plans socio-éducatif et sanitaire. Malgré les discours des dirigeants africains portant sur les initiatives en faveur des enfants défavorisés, les réalités sur le terrain montrent les insuffisances. Pourtant, les organismes internationaux accompagnent financièrement les États dans les politiques sociales de prise en charge des cibles en abondance dans les rues.

Par William Omer Tchuisseu

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