Monde : Santé: Le plastique est une matière dangereuse pour la santé humaine.
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Une fois dans la nature, les plastiques mettent des centaines d’années à se » décomposer », plus d’un siècle pour certains d’entre eux. L’utilisation massive d’une matière aussi résistante pour des objets à usage unique est une erreur dont les conséquences pour la planète sont catastrophiques.
De cette manière, le plastique encore appelé matière plastique est apparu sur le marché au début du XXe siècle. Ses qualités hygiènes, résistance aux chocs et aux variations de température, facilité de mise en forme, imputrescibilité, etc. Aujourd’hui, il est présent partout autour de nous, des pots de yaourt aux bouteilles de lait en passant par les jouets, les ustensiles de cuisine, le matériel de sport ou encore les fournitures scolaires. En 2019, une étude du WWF rapporte qu’un tiers des déchets plastiques produits dans le monde chaque année se retrouve abandonné dans la nature. Certains additifs du plastique, comme par exemple le puissant perturbateur endocrinien bisphénol A, sont présents dans l’organisme de plus de 90% de la population, y compris celui des nouveau-nés. Une fois rejeté dans la nature, le plastique se fragmente en morceaux de plus en plus petits qui attirent et absorbent les substances toxiques. Ces fragments ne sont pas biodégradables et polluent déjà l’ensemble des mers et des côtes du globe. Ils sont présents dans pratiquement tous les écosystèmes. Ils sont mangés par les animaux, y compris les plus petits organismes comme le plancton, et contaminent la chaîne alimentaire dont nous dépendons. Le « recyclage » des plastiques ne fonctionne pas et n’est pas une solution durable. La grande majorité des déchets plastiques collectés pour leur « recyclage » est en réalité exportée vers des pays en voie de développement, incinérés, transformés en objets non recyclables, ou directement abandonnés en décharges. La pollution plastique n’est pas un problème de gestion des déchets, c’est un problème de conception des objets que nous utilisons. La solution est de mettre fin à notre addiction au plastique jetable. Le mal nommé « recyclage » du plastique ne fonctionne pas, et les soi-disant » plastiques écologiques » crée autant de problèmes qu’ils en solutionnent. C’est pourquoi l’OMS incite les chercheurs à se livrer à une évaluation approfondie sur la base de méthodes standardisées. On craint en effet que le risque d’absorption de très petites particules (les nanoparticules) soit plus que élevé ce qui est aujourd’hui documenté. Surtout, si les émissions de plastiques se poursuivent à leur rythme actuel, le risque pour les écosystèmes aquatique serait nettement plus important, ce qui entraînerait de façon quasi-mécanique un danger accru sur la santé humaine. Les déchets plastiques causent déjà la mort de plus de 1 million d’oiseaux marins et de plus de 100.000 mammifères marins chaque année, et l’on estime que, en 2050, 99% des animaux marins auront ingéré du plastique. Jusqu’à un tiers de croissance en moins. En outre , le plastique génère une augmentation de la résistance à l’insuline et nous expose quel que soit le sexe au diabète de type 2. En entrant en contact avec certains aliments et en particulier ceux qui sont riches en graisses, les plastiques peuvent se transformer en agents contaminants. Le risque principal est le transfert privilégié de résidus provenant de ceux-ci vers les aliments puis dans notre organisme. Cependant, pour éviter le danger du plastique, utiliser des sacs personnels en tissu pour des courses et faire le marché afin de réduire les sacs et emballages plastiques au maximum.
Par Ramian Osée stagiaire.