Tchad : Covid-19 : Le manager Yannick Drick interpelle le ministre de la culture de sauver le secteur.

 

Face à la crise du coronavirus et aux difficultés rencontrées par tous les acteurs de l’industrie musicale, les ministères de la culture des pays du monde entier mettent en place des programmes d’aide ce qui est absent au Tchad. Le ministère de la culture est silencieux face à ce mal

Alors qu’il vit une catastrophe sans précédent, le monde de la culture a besoin non seulement d’une sérieuse bouée financière, mais aussi de projets de relance concrets.

Les salles de spectacle, théâtres, festivals… le rideau s’est baissé sur tous les lieux et manifestations culturels, anéantis par la crise sanitaire et désormais tétanisés par l’absence de perspective claire sur un calendrier de réouverture par le ministère de la culture. Pourtant, la culture ne doit pas être à l’arrêt. C’est le paradoxe de cette période totalement inédite : tout est fermé mais, de chez soi, tout ou presque est accessible. De son canapé, on peut parcourir les playlists, écouter de la musique, regarder un spectacle de la Comédie tchadienne, découvrir les trésors de la Cinémathèque, etc. Et on ne compte plus le nombre d’initiatives artistiques pour offrir, à travers les écrans, un ballet ou un concert en visioconférence mais le ministère de la culture n’envisage d’aucune solution.
Dans une publication sur ses pages facebook, Twitter, instagram et linkedIn Yannick Drick qui est le président de l’association Chad Art For World et Directeur artistique de Chad Music Expo, interpelle madame la ministre de la culture Madeleine Alingué

Lisez le texte

« Madame la Ministre MADELEINE ALINGUE, Le ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat devrait prendre des mesures simples pour éviter l’effondrement total du marché de l’art, soyons créatifs passons au digital, car nous sommes en pleine situation de Bioculture.
Il serait important que le ministère invite les entrepreneurs culturels privés et publics à une réflexion qui définira la survie de la culture.
La nécessité s’impose! »

Par kenzo Brown

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