Tchad : De l’étude des dossiers au concours pour l’intégration à la fonction publique, une autre forme de corruption
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Sur une note signée le 21 mars dernier par le Directeur de Cabinet Civil de la Présidence de la République Dr Abdoulaye Sabre Fadoul à son excellence le premier, Chef du Gouvernement de Transition annonçant le recrutement de 500 jeunes à la fonction publique par un concours.
Après les élections présidentielles du 11 avril 2021, au vu d’une grande surprise qu’a connu le pays de Toumaï au décès du feu Maréchal Idriss Deby Itno, Chef de l’Etat, le pays s’est fait toujours trianguler par les révélateurs de la colonisation ancienne. Pour se faire, ils ont fait du Tchad une monarchie en mettant à la tête du pays le fils du défunt, le général du corps d’armée Mahamat Idriss Deby Itno, alias Kaka comme président de la transition pour une période de 18 mois.
Une monarchie du genre, les généraux avec une idée téléguidée de la France ont fait sortis une charte de transition en moins de 24h. Alors, depuis 2016, lors d’installation de la crise économique qui a vu le jour, causant une réduction des salaires d’agents de l’Etat plus les suspensions de leurs primes et indemnités, la porte de la fonction publique est hermétiquement fermée à l’exception du remplacement numérique. Eu égard, les tchadiens de base classe ont toujours constatés que le gouvernement n’a aucun respect pour cette décision. Les décrets d’intégration sortent toujours en coulisse et par des négociations au Tchad. Une sollicitation ne cesse de faire dans l’Etat du Deby en ce temps.
Aujourd’hui à l’ère de la transition politique et avec les manifestions des sociétés civiles pour une revendique au changement du pouvoir monopoliser par un clan, le Cabinet Civil de la Présidence de la République sorte une note circulaire et signée pour le recrutement des diplômés en instance d’intégration à la fonction publique par un concours. Oui d’accord ! Les interrogations qu’on se pose sont de savoir : les écoles de formation professionnelles et ceux qui a l’Etat les ont fait formés pour des besoins sont-ils concernés ? Si, à quoi sert d’organiser un concours pour former ces diplômés ?…Eh ! Le gouvernement pense-t-il au besoin de chaque département ?
On peut parler de concours d’intégration c’est une autre technique de la corruption qui se plante à l’horizon et d’ailleurs depuis des années le ministère de la santé a instauré dans son département un test de certification pour les élèves sortis des écoles de santé privée avant d’être intégrer à la fonction publique. Et plusieurs promotions se sont succédé à la réussite sans avoir eu accès. Quel genre d’intégration parlons-en dans ce pays ? C’est une moquerie ou une voie certaine ?
La discrimination est une grande dans le Tchad actuel. Faut-il être du clan du Chef ou du nord pour savoir le pays. C’est pourquoi on parle du clanisme. Faisons de nous tous de meilleurs du Tchad pour un bon développement, une bonne croissance et d’un bon sens pour le futur afin de faire accès à la génération nouvelle. Et de même les enfants sont à l’attente de ce concours, des mouvements seront au rendez-vous afin de faire une revendication et la fin sera rien que s’implanter aux différents ronds-points des villes de 23 provinces pour faire du mal à la population en lançant sur eux de gaz lacrymogène. L’ère de l’ère, c’est le 21ème siècle au Tchad, plus de la génération jeune mais de la génération vieille et on peut comprendre que le pays restera vieux sans changement. L’avenir nous dira la suite…
Par KIANGUNIBO Nathan (Stagiaire)