Tchad : Djemila lance « DO-NANG » un projet artistique très ambitieux pour la valorisation de la culture

L’artiste tchadienne Djemila a lancé ce vendredi 14 Janvier 2022 à l’Institut français du Tchad un projet dénommé : « DO-NANG ». Un projet de la  valorisation de la culture tchadienne pour la réconciliation nationale..

C’est sous le thème : les instruments-les chants – les danses comme moyens de réconciliation nationale, que ce projet artistique dénommé « DO-NANG », qui signifie en Sara  » terre  », a été lancé.

Qui est Djemila ?

De son nom d’état civil, Mad- Toingué Djemila Carole, et nom de scène Djemila, est une chanteuse, auteure et compositrice tchadienne.

La puissance de sa voix, régulièrement comparée à celles d’Angélique Kidjo ou de Miriam Makeba, et l’élégance de son phrasé font une forte impression sur son auditoire. Sa présence scénique renforce encore cette sensation de puissance également portée par des textes souvent engagés en faveur de l’Afrique et particulièrement des femmes africaines et tchadiennes.

C’est une Djemila déterminée et engagée à valoriser, sauvegarder et pérenniser l’immense richesse culturelle du Tchad qui était face aux journalistes ce matin.
Ce projet vient annoncé un déplacement de l’artiste et son équipe la semaine prochaine vers les régions du mandoul, du lac Tchad, et du Ouaddaï dans le cadre de recueillir des rythmes sous exploité où peu explorés du Tchad , afin de le retravailler et le mettre à la disposition de la jeunesse et de la nation tchadienne .

Selon Djemila directrice dudit projet, expliquant le bien fondé cet projet artistique, Djemila a fait remarquer à l’assistance que, le Tchad est un pays de tradition musicale. Pour cela, les artistes doivent recreuser ensuite, innover dans le traditionalisme afin de s’imposer sur le plan international à travers une musique tchadienne basée sur des histoires puisées sur des réalités du terroir qui constituent un patrimoine culturel pour tous. “ l’objectif est d’amener le tchadien a consommer son propre produit ”, plaide-t-elle.
Pour elle, l’art et la culture sont les moyens les plus sûrs pour une cohésion sociale à travers les différentes cultures tchadiennes. « L’accent sera mis sur la jeunesse qui doit être au-delà de sa culture et de sa tradition, mais aussi fière de sa richesse qui est la culture », a-t-elle annoncé.

Vu l’immensité du projet, l’artiste lance un cri d’alarmes envers les mécènes de copier les bons exemples de l’Institut français du Tchad (IFT) qui a décidé de l’accompagner dans ce projet à la limite de sa capacité.

Par kenzo Brown

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