Tchad: Mbaïramadji Gollar, journaliste de l’observateur, agressé par des agents du GMIP

Mbaïramadji Gollar, journaliste-reporter du journal l’observateur a été agressé physiquement ce jeudi 19 Mars dernier par les agents du groupement mobile d’intervention de la police (GMIP) alors qu’il revenait d’un reportage au quartier moursal non loin de l’espace Talino Manu.
Le réseau des journalistes Reporters tchadiens (RJRT) condamne l’agression brutale du journaliste qui n’a fait qu’informer sur les pratiques anti-déontologiqies de la police nationale que se livrent les agents du GMIP ces derniers temps.

Yo-Hounkilam Jules Daniel, secrétaire exécutif du RJRT demande aux autorités de réagir le plus vite possible à la violente agression policière dont a été victime, le jeudi 19 Mars 2020, Mbaïramadji Gollar , journaliste-reporter du journal l’observateur

Selon les témoignages recueillis par le journal l’œil du Sahara, Mbaïramadji Gollar a été passé à tabac par un groupe d’éléments du GMIP agissant sous les ordres d’un officier supérieur pour son article intitulé « GMIP où machine à tuer » qui dénonce le comportement de ces derniers.

Le journaliste a été brutalement tiré par les habits et projeté par terre. Il a été par la suite roué des coups par ces policiers qui lui ont gravement blessés.

Le RJTR condamne sans équivoque cette agression qui ne peut se justifier et considère qu’il s’agit là d’un acte de violence inacceptable contre un journaliste en plein exercice de sa profession.

Mbaïramadji Gollar annonce qu’il va porter plainte contre X au niveau de l’Inspection générale de la Police nationale afin que les auteurs de cette agression soient punis. Il considère ce qui s’est passé comme une menace à la liberté de la presse dans le pays. « Nous sommes en train de revivre l’époque de Habré . Les journalistes se sentent menacés par ceux qui en principe devraient assurer leur sécurité », déplore-t-il.

Par Kenzo Brown.