Tchad : Ngarnayal Marius activement recherché par l’ANS , obligé de vivre en cachette.
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Diplômé de l’Institut national de la Jeunesse et de Sport (Injs) Ngarnayal Marius comme tous les jeunes diplômés sans emploi qui se cherche, exerce le métier de clandomen pour joindre les deux bouts et prendre en charge sa famille. Accusé d’être derrière la manifestation du 03 septembre 2022 et recherché par les agents de l’Ans, Marius vit depuis dans la clandestinité.
Au Tchad, malgré les multiples voix qui appellent à la paix et à la réconciliation nationale, l’actualité donne l’impression qu’on est dans une scène de comédie les mêmes autorités qui prétendent rechercher la paix à tout prix en cette période de transition pour garantir leur règne jouent au chat et à la sourie. Pendant qu’une main tient la carotte, l’autre tient le bâton. D’un côté on vente la main tendue du président du conseil militaire de transition, de l’autre côté on réprime dans le sang, des arrestations arbitraires des tortures et menaces terrorisent des paisible citoyens, obligeant certaines personnes à vivre dans la clandestinité ou trahir leurs camarades afin d’échapper aux répressions. Ngarnayal Marius , jeune débrouillard est l’un de ces jeunes obligés à vivre dans la clandestinité, évitant tous ces proches : sa famille ses ami, et vivre caché comme un rat.
Selon ce jeune qui vit dans la clandestinité depuis plusieurs jours, il est recherché par les agents de renseignement généraux qui l’accuse d’être derrière la manifestation du 03 septembre dernier qui a eu lieu à Walia dans le 9 arrondissement de N’Djamena. N’ayant pas de choix, il est obligé de laisser toutes ses activités lucratives pour éviter le pire. Le cas de Ngarnayal Marius n’est pas le seul cas de violation des droits humains au Tchad. En fin août dernier, une centaine des militants du parti les transformateurs sont arrêtés arbitrairement et détenus illégalement dans des conditions dégradantes sans aucune cause avant d’être relâcher. Les arrestations arbitraires sont monnaie courantes au Tchad ce dernier temps. Les personnes qui veulent s’exprimer ou exprimer leur rat-le bol à travers des manifestations sont souvent arrêté par les autorités de transition pour des directions inconnues. L’objectif de ces comportement anti-démocratiques est d’interdire à tout prix les manifestations de rues afin de manipuler l’opinion internationale et de montrer que la population Tchadienne est derrière le Cmt.
Pourtant dans un pays normal, les manifestations de rue non interdit et bien encadrées sont les signes d’une véritable démocratie. Les autorités feront mieux d’arrêter avec leur mascarade et écouter la population qui recherche désespérément la justice et l’égalité. Si non le Tchad risque de s’exploser un jour. Ne dit-on pas que la voix du peuple est la voix de Dieu ?
Par Kenzo Brown