Turquie: Six arrestations après la mort suspecte de la jeune étudiante gabonaise Dina.

Le 25 mars, le corps sans vie de Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga, une jeune étudiante gabonaise de 17 ans, a été retrouvé à Karabuk, en Turquie. Ibouanga était inscrite en classe préparatoire au département de génie mécanique de l’Université de Karabuk. Suite à cette découverte tragique, une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de sa mort.

Le corps de la jeune femme a été retrouvé par le conducteur d’un train, qui a immédiatement signalé la situation aux autorités. Des équipes de santé, de gendarmerie, de police, de l’AFAD et des pompiers ont été dépêchées sur les lieux, où elles ont récupéré le corps de Jeannah. Celui-ci a ensuite été emmené à la morgue de l’hôpital de formation et de recherche de Karabuk pour une autopsie.

Selon les dernières informations, la jeune étudiante aurait été violée avant d’être assassinée. La cause exacte de son décès fait toujours l’objet d’une enquête, mais les soupçons de meurtre se renforcent.

Six arrestations après la mort suspecte de la jeune gabonaise

Six personnes ont été arrêtées en Turquie après la mort suspecte d’une étudiante gabonaise dans le nord du pays, ont rapporté les médias turcs ce mardi 4 avril.

Une autopsie avait attribué le décès de la jeune femme à « une mort naturelle » par « noyade« , malgré la mention de petites ecchymoses au niveau du cou et des reins.

Contactée vendredi par l’AFP, l’ambassade du Gabon à Ankara avait rejeté les conclusions des médecins légistes, demandant une contre-expertise.

Trois des six personnes interpellées lundi sont des ressortissants étrangers, a indiqué l’agence de presse turque DHA, sans préciser leur nationalité.

Des images de vidéosurveillance publiées mardi par des médias locaux montraient l’étudiante courir pieds nus le 25 mars au soir dans une rue à proximité de son logement.

Selon un étudiant proche d’elle interrogé par DHA, la jeune Gabonaise, qui regardait ce soir-là un film avec des amis, avait indiqué se rendre chez elle afin d’aller y chercher un chargeur de téléphone.

Par Jérôme Wailifu