Tchad : Si les dirigeants Tchadiens engageaient aussi des médias pour jeter en pâture les dirigeants français depuis 60 ans d’ingérence dans la gouvernance du Tchad!
Ils commenceront par les crimes coloniaux. Les répressions des manifestants à Abéché en 1913. Le génocide de Bouna de 1923, la déportation des populations du sud pour les travaux forcés du chemin de fer Congo Océan, pour ne citer que les plus emblématiques. La justice Tchadienne doit se saisir dès à présent du dossier pour poursuivre le Président Macron, héritier du système colonial français, pour génocide et crimes contre l’humanité conformément aux décisions du tribunal de Nuremberg qui a statué et déclaré les crimes de génocide et les tueries de masse planifiées de crimes imprescriptibles.
Plus près, la justice Tchadienne peut ouvrir des informations contre les dirigeants français vivants pour l’assassinat de Ngarta Tombalbaye, complicité active avec la Libye de Khadafi et le Soudan dans la déstabilisation du Tchad de 1966 jusqu’à l’assassinat récent d’Idriss Deby Itno en 2021.
Les dirigeants français ont participé activement au pillage et à l’appauvrissement du Tchad en assassinant des populations depuis les premières rébellions. La justice Tchadienne doit alors ouvrir des enquêtes et faire la lumière sur ces faits et de condamner les auteurs et complices qui sont au cœur de la politique en France.
Si les syndicats des magistrats du Tchad ont appelé les institutions judiciaires françaises au respect des règles de compétence et de procédure de droit tchadien dans un communiqué de presse conjoint, les médias Tchadiens, après l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet national financier français contre le Président Tchadien Mahamat Idriss Deby Itno, soupçonné de détournements des biens publics, demandent que la justice française respecte la constitution tchadienne du 17 décembre 2023 en ses articles 84, 193 et 194 qui proclame que le Chef de l’Etat jouit d’un statut pénal particulier qui détermine les conditions de sa poursuite et de son jugement.
Ces dispositions constitutionnelles sont de strictes interprétations et proclament que le Président de la République n’est responsable des actes accomplis pendant l’exercice de ses fonctions qu’en cas de haute trahison.
Or, dans cette cabale aux relents néocolonialiste atavique français, le Président Mahamat Idriss Deby Itno n’a pas trahi le peuple tchadien en pactisant avec une puissance étrangère pour que celle-ci occupe le Tchad.
Les magistrats français, s’ils sont conséquents avec eux-mêmes, doivent rouvrir les dossiers des dirigeants français qui ont collaboré avec Hitler pour haute trahison. Le rafle de vel’d’hiv et la déportation des juifs français est un crime imprescriptible.
Pourquoi la justice française n’a-t-elle pas poursuivi Valéry Giscard d’Estaing pour extorsion dans l’affaire dite des diamants de Bokassa ? Pourquoi la justice n’a-t-elle pas ouvert une information sur l’opération barakuda qui avait envahi la RCA ?
La Rédaction