Burkina Faso : « Lingui, les liens sacrés » du réalisateur tchadien Mahamat saleh Haroun diffusé au Festival Ciné Droit Libre

Dans le cadre du Festival Ciné Droit Libre qui se tient du 04 au 11 décembre 2021 à Ouagadougou au Burkina Faso, le long métrage « Lingui, les liens sacrés » du cinéaste tchadien Mahamat Saleh Haroun a été diffusé ce dimanche 05 décembre au public burkinabé à l’institut français.

Mahamat Saleh Haroun né en 1961 à Abéché, est un réalisateur Franco-tchadien vivant en France depuis 1982. Il a aussi été ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat du Tchad durant un an.

Grand cinéaste africain et ambassadeur du Tchad dans le domaine du 7e art, il a à son actif plusieurs films dont le dernier en date est « Lingui, les liens sacrés ». Ce film aborde le sujet de l’avortement.
En effet, dans les faubourgs de N’Djamena Tchad, Amina vit seule avec Maria, sa fille unique de quinze ans. Son monde déjà fragile s’écroule le jour où elle découvre que sa fille est enceinte. Cette grossesse, l’adolescente n’en veut pas. Dans un pays où l’avortement est non seulement condamné par la religion mais aussi par la loi, Amina se retrouve face à un combat qui semble perdu d’avance…
Burkina Faso pays du 7e art, les cinéphiles étaient sortis nombreux ce dimanche appréciés ce long métrage qui traite le problème du droit à l’avortement qui demeure un tabou non seulement au Tchad mais en Afrique toute entière.

Ce film était en lice pour remporter l’or au Festival de Cannes en France et a reçu le « prix spécial de l’Assemblée nationale du Burkina Faso » à la dernière édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Ce titre vice à promouvoir et défendre les valeurs démocratiques et de liberté des peuples, encourager la créativité des cinéastes dans la promotion du travail parlementaire, promouvoir la citoyenneté et l’égalité, soutenir les productions cinématographiques de qualité. Il fait également la promotion du respect des lois et de principes de bonne gouvernance.

Dans ce Festival, deux films tchadiens ont été diffusés. Il s’agit de « MASSOUD » du réalisateur Emmanuel Mbaidé et « Lingui » de Mahamat Salet Haroun.

 

Par Louis DORSOUMA (Stagiaire)

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