RDC : Reprise de la distribution du carburant à la pompe à Lubumbashi

Après trois jours de calvaire, la population de Lubumbashi peut désormais pousser un ouf de soulagement. La mission gouvernementale conduite par le vice-premier ministre Vital Kamerhe a obtenu des pétroliers la reprise de la distribution du carburant à la pompe à Lubumbashi. Une situation qui affectée considérablement la population locale.
« Nous avons passé en revue trois questions, Concernant le paiement des pertes et manques à gagner, je vous annonce que le gouvernement va payer d’ici mercredi une seconde partie, en privilégiant pour cette fois la partie Est avec 55% et la partie Ouest à 45 %. » a déclaré le Vice-Premier Ministre Vital KAMERHE avant de poursuivre en soulignant que, en ce qui concerne la structure des prix, ils comptent signer une nouvelle structure des prix qui s’approche de la réalité sans pour autant peser sur les consommateurs ni affaiblir les opérateurs pétroliers. Ils ont également répondu favorablement à l’appel des opérateurs sur la certification des pertes et manques à gagner dans le Haut-Katanga.
Des solutions apportées aux cris des opérateurs pétroliers
À l’en croire, la situation connue récemment à Lubumbashi est corolaire à la variation des facteurs qui entre en compte dans la structure des prix des produits pétroliers à l’échelle internationale. Il parle notamment du baril qui a connu une augmentation de 30%. Afin d’amoindrir les charges des opérateurs pétroliers, Vital Kamerhe a annoncé que le gouvernement a décidé de mettre fin aux exonérations dans le secteur pétrolier.
Pour sa part, le Président provincial de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC)-Haut-Katanga, Patrick Mulang, a salué la promptitude du Président de la République et du Gouvernement à apporter les solutions immédiates aux cris des opérateurs pétroliers du Katanga. Signalons qu’aussitôt que le Vice-Premier Ministre Vital KAMERHE a foulé le sol de Lubumbashi, par confiance aux solutions apportées par le gouvernement, toute les stations ont repris le service au prix officiel de 3485 CDF, le litre pour l’essence et 3665 CDF pour le gasoil alors que les vendeurs du marché noire communément appelés « Kadhafi » vendaient déjà le litre à 5000 CDF.
Par Yenga Fazili wã Biregeya