Afrique : Mpox : la propagation du virus ralentit , mais l’épidémie persiste
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En Afrique, le virus Mpox, anciennement connu sous le nom de « variole du singe », montre un léger ralentissement de sa propagation, bien que l’épidémie continue de progresser. Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), agence de santé de l’Union africaine, a révélé ces informations le 7 novembre lors d’une mise à jour de ses données.
Au cours des quatre dernières semaines, Africa CDC a recensé 11 450 nouveaux cas, contre 12 800 pour la période précédente. Bien que ce recul offre une lueur d’espoir, Jean Kaseya, directeur général d’Africa CDC, reste prudent et met en garde contre une complaisance prématurée.
« En avril, lors de notre première alerte à la communauté internationale sur le Mpox, six pays étaient touchés et on dénombrait 300 décès. En août, le virus avait atteint 13 pays, avec 23 000 cas et 600 morts. Aujourd’hui, nous comptons 19 pays touchés, plus de 1 083 décès et le nombre de cas a doublé », déclare Jean Kaseya. La situation reste donc préoccupante, d’autant plus que le virus continue de se propager.
La République démocratique du Congo (RDC) est l’épicentre de l’épidémie, concentrant à elle seule 80 % des cas africains. Bien qu’une campagne de vaccination ait démarré dans le pays il y a un mois, elle reste encore largement insuffisante pour endiguer la propagation rapide du virus, selon les autorités sanitaires.
Mpox se transmet par contact direct avec les fluides corporels d’un animal infecté ou entre humains, causant des symptômes tels que la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
Face à cette épidémie qui ne cesse de s’étendre, Africa CDC appelle à renforcer la surveillance et les moyens de prévention, notamment la vaccination, pour réduire l’impact sanitaire et éviter une crise de plus grande ampleur sur le continent.
Par Jérôme Wailifu