Afrique : Des otages italiens libérés au Mali
Le gouvernement italien a annoncé ce 27 février 2024, la libération de trois otages Italiens enlevés au Mali en mai 2022, selon les déclarations de Rome cette libération a été rendue possible grâce a un travail des services secrets italiens. Mais une enquête approfondie auprès de source crédible révèle les dessous sordides de cette libération, une rançon exorbitante de 20 millions d’euros aurait été versés au GSIM avec la bénédiction des autorités algériennes et
Trois ressortissants italiens, Rocco Langone, son épouse Maria Donata Caivano et leur fils Giovanni Langone, kidnappés en mai 2022 au Mali, ont été libérés dans la nuit du 26 au 27 février. Des sources crédibles révèlent que la libération des otages a été obtenue moyennant le paiement d’une rançon faramineuse de 20 millions d’euros et impliquerait les services de renseignements italiens et algériens.
Cette somme colossale a été versée au Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), dirigé par Iyad Ag Ghaly, par l’intermédiaire des membres du CSP dont Algabass Ag Intallah, Ahmed Ag Bibi et Khaled Ag Mohamed. Algabass Ag Intallah est allé attendre à Tinzaouatene l’équipe d’exfiltration. La rançon a été versée et les otages ont été remis aux autorités algériennes et italiennes sur le sol algérien le 27 février.
Le paiement de la rançon est un coup dur pour le Mali, déjà en proie à une violence terroriste endémique. Cela renforce les capacités de la coalition CMA/GSIM et compromet les efforts de lutte contre le terrorisme. L’implication de l’Algérie et de l’Italie, considérées comme des partenaires du Mali, est perçue comme une trahison envers le peuple malien.
Une duplicité qui soulève de graves questions sur la sincérité de leurs engagements dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Par Rodrigue Izumo