Afrique du Sud: Les 30 années de la liberté commémorées le samedi 27 avril 2024 dans tout le pays
Le peuple de la Nation arc-en-ciel a célébré avec faste le freedom day, une cérémonie qui correspond à la fête nationale instituée en 1994 par le légendaire Nelson Mandela en signe de fin de l’apartheid.
La tradition populaire sud-africaine a été manifestée une fois de plus pour sa 30e édition le 27 avril de l’année en cours. Un évènement historique qui mobilise les populations solidaires autour d’un destin commun.
En cette occasion Cyril Ramaphosa, le Chef de l’État a présidé à Tshwane une localité de Pretoria, les festivités en laissant libre court à son émotion. « Il y a exactement trente ans aujourd’hui, la cloche de la liberté sonnait dans notre pays. Cela a retenti dans chaque ville, dans chaque village. Le son de la liberté a retenti à Soweto, à Sharpeville ; il a retenti à Kliptown, où le Congrès du peuple s’est réuni en 1955 pour exposer la vision d’une Afrique du Sud libre et unie ». Il a par la suite rendu un vibrant hommage au héro principal de la lutte contre l’apartheid. « Nelson Mandela a parlé de la réalisation de notre percée démocratique. Notre parcours depuis 1994 a prouvé que nous sommes une Nation d’optimisme, de résilience et d’espoir ».
Dans les rues, le drapeau sud-africain flottait sur les édifices publics et entre les mains des citoyens sortis en grand nombre pour célébrer la liberté. En rappel, le 27 avril correspond à la tenue des premières élections multiraciales de 1994, date à laquelle le système ségrégationniste pris fin et fut remplacé par une politique d’égalité entre les noirs et les blancs. « La proportion de Noirs occupant des postes de direction au sein du gouvernement et des entreprises a augmenté à plusieurs reprises ; aujourd’hui notre système de développement social profite à tous, apportant un soutien vital aux pauvres et aux plus vulnérables, aux femmes et aux enfants », a rappelé Cyril Ramaphosa. Toutefois, il a estimé qu’ « il nous reste encore un long chemin à parcourir ».
Par William Omer Tchuisseu