Cameroun : 05 personnes décèdent par noyade à Diamaré dans la région de l’Extrême –Nord

 

En l’espace de deux jours (12 et 13 juin 2024), cette localité a connu le drame en raison des fortes pluies qui sévissent actuellement dans la partie septentrionale du pays.

La saison des pluies continue de faire des ravages dans les régions. Dans le Diamaré, l’autorité administrative (préfet) « a le profond regret d’informer les populations de la ville de Maroua et de son aire métropolitaine en particulier et celle de l’ensemble du département du Diamaré en général que le retour des pluies vient de faire en l’espace de 48 heures seulement cinq (05 morts) par noyade des enfants dont l’âge varie entre sept (07) et douze (12) ans ». La triste situation correspond aux prévisions de la Direction de la météorologie du Ministère des Transports qui avait rendu public au début du mois en cours, le rapport sur les risques et dangers que vont causer les fortes pluies pour la période Juin-Juillet-Août dans plusieurs zones du Cameroun.
Le préfet du Diamaré « exige de la part des parents et de tout le corps social une prise impérieuse de conscience ainsi que des mesures qui s’imposent à l’effet de réduire autant que possible les baignades des enfants dans les mayos et particulièrement au niveau des flaques d’eau dont personne ne peut déterminer avec exactitude ni la profondeur, ni la dangerosité ». Toutefois, la rigueur sera employée. « Il informe par conséquent les parents que les rafles seront effectuées le long des mayos dans les jours à venir et les enfants ramassés conduits dans les postes de sécurité publique où les parents viendront répondre de leur négligence ».
Pendant la saison des pluies, la région fait face aux inondations, aux éboulements de terre, à la destruction des plantations, du bétail et de volaille. La catastrophe pousse les populations sans abris à quitter les campagnes vers des lieux moins inondés. Malgré les discours politiques, on note un retard dans l’accompagnement des personnes exposées aux dangers liés au changement climatique.

Par William Omer Tchuisseu

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