Cameroun : Assassinat du journaliste Martinez Zogo : La présidence du annonce des arrestations

La commission d’enquête mixte gendarmerie-police, mise sur pied en exécution des instructions du président du Cameroun, Paul Biya, afin de faire la lumière sur l’assassinat du journaliste Arsène Salomon Mbani Zogo, alias Martinez Zogo, a » permis l’arrestation de plusieurs personnes dont l’implication dans ce crime odieux est fortement suspectée ».

Selon un communiqué publié jeudi soir par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s’ensuivraient permettraient de circonscrire le degré d’implication des uns et des autres et d’établir l’identité de toutes les personnes mêlées à ce crime.

Le président Paul Biya, à travers ce communiqué, a rendu un hommage appuyé à Martinez Zogo et redit son soutien à toute la profession de journaliste.

Biya a réitéré à la famille du défunt ses condoléances les plus attristées et l’assure de la compassion de la nation tout entière, réaffirmant également sa détermination à continuer, avec le gouvernement ainsi que les citoyens de bonne volonté son combat en faveur de la démocratie, des droits de l’homme, de la bonne gouvernance et du progrès.

Alors qu’il revenait du travail le journaliste Martinez Zogo, a été enlevé le 17 janvier 2023 avant d’être exécuté par ses ravisseurs a 15 km de Yaoundé.

Le corps du chef de la chaîne Amplitude FM, connu pour dénoncer les pilleurs de la fortune publique, avait été découvert en état de décomposition le 22 janvier sur un terrain vague dans la banlieue de la capitale, Yaoundé, 5 jours après sa disparition publique.

Connu pour ses prises de position très hostile contre la corruption le journaliste engagé animait Embouteillage une émission de grande écoute sur amplitude FM a Yaoundé.

Zogo avait récemment parlé à l’antenne d’un cas de détournement de fonds présumé impliquant un média ayant des liens avec le gouvernement

Par Georges Domo 

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