Côte d’Ivoire : Ariel Sheney sort un single et fait des révélations choquantes sur l’entourage d’Arafat

Un an après la mort de Dj Arafat, son père spirituel, Ariel Sheney a décidé de sortir de l’ombre et de dire toutes les vérités. À travers son dernier single intitulé ”la colère du lion”, dans un coupé décalé clash comme celui de DJ Arafat, l’auteur de Jolie Amina s’est attaqué à des noms connus de la sphère du Daishi.

« Arnaud Jaguar, c’est le plus grand traitre du gbonhi », déclare Ariel Sheney dans sa chanson, fustigeant ainsi le dernier manager d’Arafat DJ pour dire que ce manager est le plus grand hypocrite du cercle d’amis du Daishi.

Dans sa chanson, vérité, Ariel Sheney justifie le qualificatif de traître qu’il attribue à Arnaud Jaguar en ces mots :
« C‘est comme cela qu’ils l’ont qualifié quand ils sont venus me voir, c’est Arnaud qui t’a séparé de ton vieux, c’est Arnaud qui a monté la tête de Didier, c’est Arnaud qui disait que tu étais hypocrite quand tu t’es mis à genoux devant la chine. Je me demandais pourquoi ils me racontaient ce que je savais déjà, mais j’ai compris que quand l’hypocrisie épouse la méchanceté, les deux enfantent la sorcellerie. »

Parlant de Molare, Sheney trouve que ce dernier est aussi une victime des amis d’Arafat : « Ils ont traité Molare comme un ennemi pourtant, ils n’ont pas manqué de remplir son bureau pour lui demander de l’aide. Ils ont cassé le studio de mon vieux pour ”bomber” ses appareils. Ils ont aussi cassé son coffre-fort. Pourquoi ? Ils ont aussi détruit son téléphone juste après sa mort pour ne pas qu’on tombe sur leurs derniers messages parce qu’ils lui avaient fait du sale trois jours avant son départ, bande d’hypocrites ». Pour Ariel Sheney, ceux qui ont cassé le coffre-fort d’Arafat DJ pour se servir, figurent parmi son cercle restreint d’amis.

L’artiste continue de casser ses ”papos” en s’adressant spécialement à Youyou Toit rouge :
« Mon vieux père Youyou Toit Rouge, tu te rappelles, tu m’avais appelé pour prendre un jeton avec moi pour le festival du Daishi le 26 janvier passé, on m’a dit que tu n’as pas dit à quelqu’un, c’est normal, c’est l’argent de Judas ooh. »

À travers les dénonciations contenues dans son dernier single, Ariel Sheney aurait compris l’esprit du coupé-décalé et le secret du succès de son mentor Arafat basé sur l’audace, les buzz et les clashs.

Par Ousmane Diallo

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