Europe: Le « nid du désert », un dialogue avec le mécénat de la famille Lognoné en baie du Mont Saint-Michel

Le pavillon Qatar « Le nid du désert » est un site à découvrir à l’occasion de l’exposition horticole mondiale Floriade Expo 2022 prévue du 14 avril au 9 octobre 2022, à Almere, aux Pays-Bas. Almere se trouve à environ 30 kms en voiture d’Amsterdam. Le thématique choisie « Le nid du désert » se veut
un pont entre Floriade Expo 2022 et la prochaine exposition horticole prévue à Doha en 2023. Plus largement, la connection entre ressources naturelles et agriculture locale rayonne en faveur du
dialogue des cultures entre Orient et Occident associées aux colombiers et pigeonniers.

Le Qatar a utilisé l’impression 3D avec des matériaux durables pour construire son pavillon. En visitant son pavillon, il est possible de découvrir le verdissement que le Qatar envisage, pour transformer un désert en une terre fertile pleine de végétation, comme base idéale pour une ville saine.

La conception du pavillon a été inspirée par les «tours à pigeons» bien connues du pays. Ces tours offraient à l’origine un lieu de repos dans le désert pour les pigeons en migration. Mais pas seulement. Elles servaient aussi à produire un excellent engrais. Dans deux des quatre tours, des expositions
racontent l’histoire des pigeons lors de leur migration avec des techniques modernes telles que les hologrammes. Les plus anciens pigeonniers seraient les colombiers forteresses de Haute-Égypte, et les colombiers perses surmontés d’une poivrière. Dans les régions arides, la fiente est une fumure recherchée et elle est recueillie sur des nattes régulièrement nettoyées. Dans l’ancienne Perse et Irak, elle servait à la culture des melons.

Produisant un excellent engrais (la colombine), les pigeons étaient un grand privilège au Moyen-âge.

Au contact d’un site d’exception, merveille de l’Occident, des travaux de restauration patrimoniale du
pigeonnier du prieuré d’Ardevon ont été engagés en 2016 avec le mécénat de la famille Lognoné. La Journée internationale de la charité célébrée par les Nations unies le 5 septembre est l’occasion de revenir sur le sens de cette démarche. La charité, comme les notions de bénévolat et de philanthropie,
fournit un lien social réel et contribue à la création de sociétés inclusives et plus résilientes. La date du
5 septembre par les Nations unies a été choisie pour commémorer l’anniversaire de la disparition de Mère Teresa de Calcutta, qui a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1979.

Conformément à la vision de Laurent Le Boulc’h, evêque de Coutances et Avranches : le prieuré d’Ardevon en baie du Mont-Saint-Michel veut devenir un carrefour, le signe d’une église en plein vent qui se réjouit de l’humanité en marche, un lieu de ressourcement qui élève les hommes et les femmes dans leur quête de Dieu, un lieu de réflexion ouverte aux questionnements de notre société contemporaine. Dans les temps qui sont les nôtres d’une humanité en errance qui éprouve le besoin de sentiers de liberté et de vérité, cette halte sur la route de Mont Saint Michel entend devenir un signe humble et prophétique de l’Esprit.

Ici le ciel agrandit les grèves, et les grèves paraissent agrandir le ciel. Terre de naissance des industries
Probiomer, la baie du Mont-Saint-Michel représente pour la famille Lognoné le point de départ d’un environnement familial multi-entrepreneur. Depuis de longues années, les collectivités territoriales et les nombreux acteurs de « la Baie » s’emploient à rétablir le caractère maritime de la Baie du Mont￾Saint-Michel. Ces grands travaux passionnent un très large public et vont restaurer la « Merveille de
l’Occident » dans toute sa dimension patrimoniale, écologique et naturelle. Une nouvelle histoire commence.

Mais une dimension essentielle pourrait manquer au grand génie des hommes : la diplomatie des cultures. C’est pourquoi la famille Lognoné a voulu participer à la campagne menée en faveur de la restauration du pigeonnier du prieuré d’Ardevon. Les pigeons recèlent une grande signification symbolique en Orient. Ce pigeonnier peut donc œuvrer symboliquement au dialogue des religions. Rendre sa plénitude à la vocation spirituelle du Mont en faisant renaître le Prieuré reste un grand chantier à entreprendre. Sans nul doute que des mécènes du monde entier pourraient y contribuer de l’Australie au Qatar.

La Rédaction

 

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