France: Bourse horlogère du pays du Mont-Saint-Michel

L’idée d’une manifestation horlogère s’inspire du modèle historique de Bourse horlogère de Mer, organisée à la halle aux grains de Mer. La Fondation culturelle Théophile Lognoné approfondit ce concept dans toute la France et dans le monde pour œuvrer au rapprochement d’anciens comptoirs d’horlogerie et de joaillerie.
Objectif : permettre aux plus jeunes comme aux collectionneurs aguerris d’échanger, susciter des souvenirs sur des pièces d’exception, partager des connaissances. Et enfin dénicher d’anciennes horloges Lognoné, des archives et de la documentation afin de les valoriser dans le cadre d’un musée numérique qui célèbre la générosité de l’esprit et du partage, à l’image du Zayed-Gandhi Digital Museum Exhibition développé à Abu Dhabi et dans les Indes.
S’il existe un Musée du Diamant à Guernesey, Cape Town, Amsterdam ou Anvers, une narration numérique permet d’entrer soudainement au cœur d’un livre comme on entrerait par magie au cœur d’un diamant : toutes les facettes en font converger la lumière pour élever les esprits et connecter le temps.
Née entre les îles Anglo-Normandes et la côte d’Emeraude, l’Association du Souvenir de la joaillerie et des horloges Lognoné – vers les Nouveaux Mondes œuvre au rapprochement d’anciens comptoirs d’horlogerie et de bijouterie.
La quête infinie de précision et l’aspect intangible de la mesure du temps donnent à la pratique horlogère une forte dimension philosophique.
A l’occasion du Millénaire 1023-2023 des débuts de reconstruction de son abbatiale romane, la baie du Mont-Saint-Michel peut devenir le plus grand musée du monde connecté et encourager de nouveaux mécènes à financer sa restauration grâce aux données numériques. Aussi, la Merveille de l’Occident et ses grèves immenses soumises au va-et-vient de puissantes marées pourraient devenir un passage de témoin entre la jeunesse et les grands bâtisseurs qui voulaient protéger la création de valeur, dans l’héritage des îles voisines : Chausey, Cézembre, Jersey et Guernesey, laboratoire avancé pour permettre aux chevaliers des croisades de transmettre leur patrimoine. A l’image de la baie de San Francisco, les arts récupérateurs offerts par un “digital museum” pourraient incarner un nouvel abîme de science et de coopération pour attirer la créativité et l’innovation ouverte.
Depuis le premier cadran solaire, en Egypte, sitôt après avoir observé le cycle du jour et de la nuit, l’Homme dans toutes les civilisations n’a eu de cesse de mesurer le temps ce qui l’a conduit progressivement à élaborer calendriers et instruments de plus en plus précis.
L’horlogerie est apparue avec les horloges à poids, rouages et régulateurs, de machines, le plus souvent sans cadran, dont la sonnerie rythmait les activités organiques des communautés. En 1291, le prince Asulid du Yémen fabrique un remarquable astrolabe.
En marchant sur les traces de la Grande Rue des Stuarts, fièrement campée sur l’ancien rivage du Mont-Saint-Michel aujourd’hui séparé par un marais, l’Association du Souvenir de la joaillerie et des horloges Lognoné – vers les Nouveaux Mondes est née à l’initiative de représentants de la cinquième génération de descendants de l’horloger Théophile Joseph Lognoné, né le 10 juillet 1869 et décédé le 4 février 1920 à l’âge de 50 ans.
Avec son label Stuart’ist et son réseau d’audacieux voyageurs rencontrés lors de tours du monde, elle entend rayonner sur les cinq continents, expression de la quintessence de l’horlogerie

Par Kevin LOGNONÉ

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