Guinée Equatoriale: La fièvre hémorragique de marburg proche d’Ebola fait plusieurs morts

Le gouvernement équato-guinéen a déclaré ce lundi 13 février, l’alerte sanitaire pour la fièvre hémorragique de Marburg ce lundi. Cette fièvre, proche d’Ébola, détectée dans une province de l’est du pays a déjà fait neuf morts.

C’est depuis la semaine passée que le gouvernement a annoncé enquêter sur des cas suspects de fièvre hémorragique. Les cas sont localisés dans une province à l’est de ce pays d’Afrique centrale, à la frontière avec le Gabon et le Cameroun. Le gouvernement a déjà pris des dispositions pour contenir l’épidémie.

Menace de la fièvre hémorragique de Marburg

Le ministre de la Santé Mitoha Ondo’o Ayekaba, a déclaré devant la presse ce lundi que neuf personnes sont mortes de la fièvre hémorragique Marburg dans la province de Kie Ntem. Le gouvernement avait lancé une enquête sur des cas suspects la semaine passée. Seules trois personnes présentant des « symptômes légers », sont isolées dans un hôpital de cette zone a indiqué le ministre.

Ces trois personnes « présentent des symptômes légers qui évoluent favorablement » a précisé le ministre. Toutefois, le gouvernement « déclare aujourd’hui l’alerte sanitaire pour une fièvre hémorragique de Marburg dans la province de Kie-Ntem et dans le district (voisin) de Mongomo ». Le ministre a ajouté qu’un « plan de confinement a été mis en place » en collaboration avec l’OMS « pour faire face à l’épidémie » et 4 325 personnes sont en quarantaine, selon lui.

Cette fièvre hémorragique de Marburg, avait déjà été sporadiquement signalé en août 2021 dans la préfecture de Guéckédou au sud du pays. La maladie à virus de Marburg est très virulente, avec un taux de létalité de plus de 80%, selon l’OMS. Le virus est transmis à l’homme par les chauves-souris frugivores. Il se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels, surfaces et matériaux infectés.

La maladie commence brusquement avec une forte fièvre, des maux de tête sévères et des malaises intenses. Les patients développent aussi des symptômes hémorragiques graves. Il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter le virus, mais l’OMS précise que la réhydratation et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.

Par Jérôme Wailifu 

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