Japon: Huîtres perlières, art culinaire et œuvres d’art NFT : la zone d’expérimentation des Trois Soleils se prépare à l’Expo universelle d’Osaka
Rêver, oser et bouger les frontières intelligentes d’expérimentation animent en ce début d’année une équipe d’inventeurs-concepteurs désireuse de redonner vie au récit philanthropique : « les Archives de la Planète » dans le cadre le cadre d’une « digital bay » entre Rennes et Saint-Malo, sans oublier d’autres territoires partenaires.
Défragmenter des informations uniques et artistiques : de l’art culinaire aux œuvres d’art NFT
Les grandes marées du premier semestre 2024 sont annoncées entre Cancale et Granville, phares des créateurs qui veillent sur la baie du Mont-Saint-Michel. Un éternel recommencement et à chaque fois un nouveau spectacle. La dimension éternelle et silencieuse des coquillages intéresse la nouvelle génération du tiers-lieu des Trois Soleils qui, 110 ans après le premier voyage de Mathurin Méheut au Japon, propose d’imaginer un nouveau récit à mi-chemin entre les Travailleurs de la Mer de Victor Hugo et les industries cognitives de la baie de San Francisco.
Une nouvelle génération de talents nomades, 110 ans après Mathurin Méheut au Japon
En 1914, Mathurin Méheut partait à Hawaï puis au Japon à la veille de la Grande Guerre. Son voyage dans un archipel longtemps fermé aux étrangers intéressa fortement l’Occident dans la découverte d’un décloisonnement éveillé de l’artisanat et des arts, au croisement des savoirs et des innovations de l’ère Meiji.
Destinée à dépasser des frontières paratechnologiques, la commission de prospective Kavadenn (« découvertes » en breton) a produit en 2014, année du centenaire du voyage de Mathurin Méheut au Japon, plusieurs livres blancs pour susciter de nouvelles expérimentations EthnoTech transposables à des sites du patrimoine breton (phares, dolmens, fortifications portuaires…).
En s’appuyant sur ces travaux, le tiers-lieu MAFORCE des Trois Soleils entend en 2024 renforcer l’attractivité internationale de la Bretagne et sa superbe capitale, en hissant Rennes en 1ere métropole French Tech dotée d’une Digital Bay, à l’image de la baie de San-Francisco, en lien avec sa coopération métropolitaine avec Saint-Malo et territoriale avec la Normandie, en matière de mobilité et de tourisme.
Désignée laboratoire national des nouvelles pratiques mémorielles, la métropole rennaise pourrait de pair tisser avec la baie du Mont-Saint-Michel, joyau souvent qualifié de « merveille de l’Occident » une toile en Orient, sur la base d’un partage d’expérience avec la réhabilitation en Chine du patrimoine de la ville de Qufu (ville de Confucius), financée par l’Union européenne, la ville de Rennes et la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle.
« Sauver des vies », « Connecter des vies » et « Transformer des vies » à l’Exposition universelle de la baie d’Osaka en 2025.
« Sauver des vies », « Connecter des vies » et « Transformer des vies » seront les trois thèmes déclinés à l’Exposition universelle de la baie d’Osaka en 2025.
Le Pavillon France accueillera six expositions temporaires présentant des savoir-faire vivants, des œuvres d’arts ou des expériences immersives, ainsi que 12 quinzaines thématiques imaginées autour des objectifs de développement durable (ODD) des Nations-Unies. Le pavillon sera également accessible à distance, sous forme d’un jumeau numérique immersif.
Plus de 160 pays seront ainsi représentés sur l’ile de Yumeshima, dans la baie d’Osaka, sur un site de 155 hectares dont le masterplan a été confié à l’architecte japonais Sou Fujimoto. L’ensemble des pavillons sera connecté par un anneau sur structure bois formant toiture et promenade accessible. Trois macro-zones ont été définies : Green world, Pavillon world et Water world. La zone dédiée aux pavillons nationaux (Pavillon world) sera divisée en trois sous-ensembles thématiques : «Sauver des vies», «Inspirer des vies» et «Connecter des vies».
Mourir, une histoire de recommencement Ethnotech !
A l’heure où la prochaine exposition-événement des Champs Libres de Rennes « Mourir, quelle histoire ! » questionne le rapport qu’entretiennent les vivants à la mort, des propositions ambitieuses et audacieuses sont ressorties pour associer des communautés créatives et technologiques aux réflexions du devenir de la New Nature Economy.
La mort des autres est en soi source de bouleversements, tant pour l’individu que pour la société. Pour tenter de surmonter cette épreuve, les sociétés ont inventé des rites funéraires ayant vocation à assurer la paix des vivants.
Des « Archives de la Planète » régénératives ?
Qu’en sera-t-il demain des « frontières intelligentes » entre les sciences du vivant et des archives régénératives de la planète ?
Par Paul-Evan Diarra dit Latapie, Victor Denis, Alexandre Megis et Kevin Lognoné