Mali: «Dire, que c’est moi, qui l’ai frappée de la sorte est tout simplement faux », le grand déballage de Sidiki Diabaté
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Depuis une semaine, c’est la descente aux enfers pour Sidiki Diabate. Accusé de violences conjugales sur Mariam Sow à Bamako, l’artiste a été retiré de plusieurs prix internationaux, notamment l’Afrimma Awards et le Primud 2020. Arrêté ce lundi 21 septembre, il est placé en garde en vue par la brigade d’investigation judiciaire.
Dans une interview accordée au média malien, Kewalé People Magazine, l’artiste se confie sur cette affaire qui fait couler encre et salive et qui porte un coup dur à son image.
Interrogé sur ses liens avec Mariam Sow, il confie « On a fait 6/7 ans de vie commune ensemble.(…) C’était le grand amour. On se partageait beaucoup choses ensemble ». Sur les raisons de sa réaction en publiant ces photos devenues virales sur les réseaux, il estime qu’elle a été manipulée. «Évidemment que je pense qu’elle est manipulée afin de me faire mal, sinon rien ne s’est passé comme dispute proprement dit entre nous », explique-t-il.
Même s’il reconnaît qu’ils se sont déjà frappés, «(…) dire que je ne l’ai jamais frappée ou qu’elle ne m’a jamais frappé ne doit pas être la question. Comme tout bon couple. il y a toujours des malentendus. Mais on finit toujours par se comprendre, se rallier. Et l’amour continue », il se dit surpris.
«J’ai été surpris d’entendre dans sa déclaration que je l’ai battue et que ce sont ses photos qui circulent. Je n’en suis pas l’auteur et elle le sait. Mais je dirai que si c’est elle sur la photo là. La vraie personne qui l’a frappée, elle doit savoir également que ce n’est pas moi. C’est elle qui le dit dans sa déclaration. Je ne vais pas commenter. »
Aussi, continue-t-il, « Non! Enfin ! Dans un couple, beaucoup de choses peuvent arriver. (…) mais dire, que c’est moi, qui l’ai frappée de la sorte est tout simplement faux. Pour moi, tout ça c’est du buzz que moi auquel je dois mettre un terme maintenant vu la tourmente. Je ne vais pas commenter de plus. Je m’arrête là. »
« Aimons-nous vivants ! Car nous sommes du même sang. », conclut l’artiste.
Par Chérif Keita