RDC : Les transporteurs poids-lourd lèvent la grève sur l’axe Kinshasa-Matadi

Après une série des réunions tenues avec le Ministère de Transport, Voies de Communication et Désenclavement pour tenter de trouver un terrain d’entente entre les deux parties prenantes, les transporteurs routiers poids-lourds acceptent afin de lever la mesure de grève décrétée depuis quelques jours sur l’axe routier Kinshasa-Matadi.

Maître Marc EKILA LIKOMBO, Ministre des transports, a assuré la charge de conduire une forte délégation composée de l’intersyndicale des transporteurs routiers poids – lourds du Congo, de la Fédération des Entreprises du Congo, auprès de Vital KAMERHE, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale pour faire la restitution des différentes réunions tenues précédemment entre les trois parties sous sa recommandation.

Le Patron de l’Économie Nationale a tenu à faire savoir aux grévistes que le Gouvernement accorde une attention particulière à leurs revendications et soutient leur cause dans une certaine mesure. Toutefois, il serait plus raisonnable d’instaurer un service minimum en cas de grève dans ce secteur, moteur de l’économie et du bien être social, à la place d’une grève totale qui n’a pas manqué d’affecter la population en causant la rareté de certains produits de première nécessité à Kinshasa.

Les délégués des transporteurs routiers conscients des conséquences de leur mouvement de grève ne sont pas restés sourds à l’appel du gouvernement. Après une longue séance d’échanges entre les parties prenantes, un compromis a été trouvé et la mesure de grève qui avait paralysé le secteur économique à Kinshasa, a été levée provisoirement en attendant l’examen minutieux des toutes les revendications des grévistes au cours d’une tripartite Ministère de Transport, Ministère du Travail et l’Intersyndicale des transporteurs routiers qui se tiendra dans les prochains jours. Les habitants affectés durant ces quelques jours par cette mesure de grève vont désormais vaquer à leurs occupations sans encombre.

Par Yenga Fazili wã Biregeya

Commentaires Facebook