Tchad : Violences basées sur le genre : l’association Fille’ture sensibilise sur les VBG à travers une causerie débat.

 

L’association Fille’ture a organisé ce 17 Août une causerie débat sous le thème  » je suis ta sœur, ta cousine, t’a belle fille… Et non ta femme » à l’intention des jeunes femmes et filles. L’objectif principal de cette causerie était de sensibiliser et informer ces dernières sur les enjeux et les méfaits des viols en milieu familial et ses conséquences sur les femmes et filles et les communautés.
L’association Fille’ture est une association qui œuvre pour la défense des droits des femmes. Aujourd’hui, nombreuses sont des femmes qui sont victimes de violence soit conjugale, physique ou de viol. C’est pour palier à tous ces harcèlements que l’association Fille’ture entend apporter sa contribution auprès des victimes à travers des sensibilisations, d’accompagnements.

Selon Kamal Parfaite, porte-parole de l’association Mba Madji Leci, les responsabilités sont partagées dans la plupart des cas de violences basées sur le genre. Un viol, dit-elle, que ça soit psychologique ou physique, est un traumatisme à vie chez la victime.

” Les violences se multiplient dans la société parce que les victimes sont abandonnées à leur triste sort. Il faut dénoncer les auteurs et les traduire devant les juridictions. Les questions de violences basées sur le genre ne doivent plus être un tabou. Il faut respecter la femme, car au delà d’être une épouse, elle est une sœur, belle fille… “, ajoute Dougabka Eugénie, chargée de mobilisation et des formations de l’association fille’ture.

Pour atteindre notre public cible, on passera dans les écoles, dans les communes, dans les villes et villages à l’intérieur du pays. Et plus particulièrement, on commencera la projection de notre film documentaire dans les endroits où les violences basées sur le genre sont beaucoup plus fréquentes comme l’indique notre enquête », conclue la présidente de l’association Fille’ture Nodjiwameem Doumdanem
Les violences basées sur le genre constituent l’une des violations les plus graves des droits fondamentaux au monde et le Tchad ne fait pas figure d’exception en dépit de la ratification de la plupart des conventions régionales et internationales et malgré l’existence de plusieurs instruments juridiques et politiques en la matière. Selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une (1) femme sur trois (3) dans le monde a subie des violences au cours de sa vie, quel que soit son âge, son pays ou sa classe sociale.

Par Kenzo Brown 

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