Tchad: M’Res lance  » Slam- Poésie au service de l’environnement  » un projet pour lutter contre le changement climatique.

L’artiste, slameur M’Res a fait face aux hommes de médias ce 4 février 2022 à l’Institut français du Tchad (IFT). C’est l’occasion pour l’un des poids lourd du slam tchadien de lancer officiellement le projet  » slam poésie au service de l’environnement sous le thème « Un regard sur l’avenir ».

Prévu du 04 au 26 Février 2022, plusieurs activités sont au programme notamment des concours inter établissement, des conférences débat et de sensibilisation sur le reboisement, ainsi que des ateliers et un grand concert de clôture à l’espace culturel Talino Manu.

Pour M’Res  » Il est de notre responsabilité, en tant qu’êtres humains, d’essayer de préserver notre environnement de la meilleure façon possible. En plantant un arbre, en respectant la nature de toutes les manières possibles, comme le faisaient nos ancêtres » rappelle L’artiste

D’ajouter  » il faut assurer un développement économique pérenne tout en respectant l’écosystème afin de lutter efficacement contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et des ressources »
Le slameur M’Res a aussi souligné une faible participation des artistes dans cette lutte. Ce projet appuiera les artistes slameurs et poètes à pouvoir sensibiliser sur les thématiques lies au changement climatique et à ses inconvénients.
La phase pilote du projet sera conduit à partir des écoles de la capitale tchadienne avant d’être élargi dans les autres provinces. Au niveau des écoles des ambassadeurs seront installés.

L’artiste M’Res lance un appel aux partenaires qui peuvent encore faire un geste. Selon lui, les démarches qu’il a menés auprès de certains d’entre eux n’ont pas porté des fruits. A la question d’un journaliste de savoir s’il a approché certains départements ministériels qui peuvent s’intéresser à ce projet, M’Res fait comprendre qu’il s’est approché du département de culture, de l’éducation et de l’environnement mais aucune favorable.

Par Kenzo Brown

Commentaires Facebook