RDC : la variole de singe fait des ravages

 

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 12 569 cas suspects de mpox (longtemps appelée variole du singe), ont été enregistrés avec au moins 500 cas de décès entre janvier et novembre.
La République Démocratique du Congo est de nouveau frappée par une épidémie. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le pays a enregistré un nombre record de décès dus à l’épidémie de Mpox, longtemps appelée variole de singe.

Au moins 12 569 cas suspects de mpox dont 581 décès (taux de létalité : 4,6%), entre janvier et novembre 2023.

« Il s’agit du nombre de cas le plus élevé jamais signalé pour une année, certains dans des zones géographiques qui n’avaient jamais fait état de cas de mpox auparavant, y compris à Kinshasa, Lualaba et le Sud-Kivu », selon un rapport de situation de l’Organisation mondiale de la santé à Genève.

Selon l’OMS les études sont en train d’être menées « pour évaluer la situation » de ce virus qui avait provoqué l’an dernier une épidémie mondiale appelée “variole du singe” ou “monkeypox”.

Mais l’OMS se dit inquiète face à de nouvelles caractéristiques de transmission par voie sexuelle du clade (variant) I du virus.

Signalée pour la première fois chez l’homme en 1970 en RDC, cette maladie se caractérise par des éruptions cutanées, qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s’accompagner de poussées de fièvre, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.

Par Frédéric Konaté 

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