Afrique: Prospective: Le Sahara et les innovations spatiales à l’heure de l’Expo universelle

Au XIXe siècle, les Expositions universelles étaient l’occasion de découvrir des pays lointains. A l’occasion de l’Exposition universelle de Dubaï, le prisme du pavillon britannique a voulu inscrire l’imagination du visiteur sous le signe de l’exceptionnel.
Inspiré par l’un des derniers projets de Stephen Hawking, « Breakthrough Message », le pavillon britannique de l’Expo de Dubaï nous invitait à réfléchir au message que nous communiquerions pour nous exprimer en tant que planète si nous rencontrions un jour d’autres civilisations avancées dans l’espace.
L’évasion est toujours possible avec le passage de la Comète de Halley en 1066 documenté dans la prestigieuse tapisserie de Bayeux où celle-ci apparaît comme un signe précurseur de la mort prochaine d’Harold II d’Angleterre et de la victoire de Guillaume le Conquérant dans sa conquête outre-manche depuis la Normandie.

Le passage de cette comète a également été mentionné en Chine, en Corée et au Japon. C’est une boussole créative pour les technologies et idées du futur qu’entend promouvoir le pavillon britannique à l’Exposition universelle autour de l’intelligence artificielle et du secteur spatial.

Si la comète de Halley est nommée en l’honneur d’Edmond Halley, célèbre astronome britannique, rappelons que ce dernier avait calculé le retour périodique de cette comète tous les 76 ans. Il était en quelque sorte un autodidacte. Son goût pour les sciences est né d’un observatoire qu’il a construit sur l’île Sainte-Hélène, afin d’y dresser la première carte du ciel austral.
Au contact d’Isaac Newton, Halley se demanda si l’attraction d’une comète passant trop près de la Terre pourrait déplacer les océans jusqu’à inonder des régions continentales : par cette hypothèse, il fut un des premiers à essayer d’expliquer rationnellement le déluge biblique.

La première observation « officielle » d’une comète par Halley est celle qu’il fit en 1680 sur un bateau qui traversait la Manche pour l’amener en France. C’est Jean-Dominique Cassini, découvreur de la division des anneaux de Saturne, qui l’accueillit chaleureusement à l’observatoire royal de Paris, et qui aiguillera le jeune homme sur l’hypothèse d’un retour périodique des comètes.

La Sahara deviendrai-t-il un jour une destination de développement du tourisme spatial ?

Par Kevin LOGNONÉ

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