Burkina Faso : 28e édition du FESPACO : Voici les 15 films en lice pour étalon d’or du Yennenga
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Les quinze films en compétition au plus grand festival panafricain du cinéma ont été annoncés ce vendredi 13 janvier à Ouagadougou, au Burkina Faso. Le pays accueille comme chaque année la 28e édition du Fespaco dédiée aux « cinémas d’Afrique et la culture de la paix ».
Le Burkina Faso est toujours confronté à un grand défi sécuritaire et plusieurs régions du pays sont contrôlées par des groupes armés terroristes. « Il est important pour le Burkina Faso d’organiser cet évènement. Depuis la création du Fespaco en 1969, il n’y avait jamais de rupture. Nous sommes fiers de savoir que nos autorités nous accompagnent pour la sécurisation du Fespaco », a rassuré le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo.
Cette édition du Fespaco sera l’occasion de réfléchir sur la contribution du cinéma à la culture de la paix, à la réconciliation entre les peuples du monde.
Du 25 février au 4 mars 2023, les acteurs du cinéma africain se retrouveront donc au pays des Hommes intègres. Cette année, c’est la productrice tunisienne Dora Bouchoucha qui présidera le jury chargé de décerner l’Étalon d’or, la récompense suprême du cinéma africain.
La liste des films en lice pour l’Étalon d’or du Yennenga :
– La plantation des planteurs, de Dingha Eystein Young (Cameroun)
– Mon père, le diable, d’Ellie Foumb (Cameroun)
– Ashkal, de Youssef Chebbi (Tunisie)
– Under the fig trees, d’Erige Sehiri (Tunisie)
– Sira, d’Appoline Traoré (Burkina)
– Abu Saddam, de Nadine Khan (Égypte)
– Bantú Mama, de Ivan Herrera (République dominicaine)
– Mami Wata, de C. J. « Fiery » Obasi (Nigeria)
– Maputo Nakuzandza, d’Ariadine Zampaulo (Mozambique)
– Our lady of the Chinese Shop, d’Ery Claver (Angola)
– Shimoni, d’Angela Wamaï (Kenya)
– Simin Zetwal/Regarde les étoiles, de David Constantin (ile Maurice)
– The Blue Caftan/Le bleu du Caftan, de Maryam Touzani (Maroc)
– The Last Queen/ La dernière reine, de Damien Ounouri (Algérie).
Par Francis Kaboré
– Xalé, Les blessures de l’enfance, de Moussa Séné Absa (Sénégal)