Cameroun : Affaire CAF contre Samuel Eto’o : La menace d’une sanction pèse sur l’actuel président de la Fécafoot

 

Alors qu’il a été auditionné le 25 juin dernier au Caire par un jury de la Confédération africaine de football (CAF) à la suite d’une plainte déposée contre lui, l’étau se resserre autour de l’ex capitaine des Lions Indomptables.

Dans la capitale égyptienne, les discussions ont été renvoyées le 24 octobre prochain après l’audition de Samuel Eto’o. Il est reproché au président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) d’avoir truqué les matchs, de pratiquer la corruption et d’avoir signé un contrat publicitaire avec une société des jeux du hasard. Le dernier motif de son audition au Caire risque de conduire à sa sanction conformément aux lois et règlements de la Fifa portant sur la publicité. Une violation de l’éthique et de la morale qui pourrait l’emporter ?
Confronté à des preuves fournies à la CAF par la partie adverse, Samuel Eto’o a supprimé des plateformes ses publications d’antan ayant un lien avec l’entreprise des jeux du hasard pour lequel il avait officiellement présenté leur collaboration. Mais le reportage d’un journaliste relatif à ce contrat publicitaire aurait été transmis au jury pour vérification des faits lors des confrontations. Une preuve qui pourrait enfoncer le clou dans la plaie ? Invité dans un média international, Me Florian Mbayen, avocat de Samuel Eto’o, avoue que « C’est une épreuve particulièrement difficile pour Monsieur Eto’o ». Toutefois, l’homme de loi essaie de défendre son client. « Samuel Eto’o n’a jamais été impliqué dans le moindre problème d’éthique durant toute sa pratique du football. Se retrouver cette fois-ci au rang des accusés pour des motifs aussi fallacieux, était particulièrement éprouvant ».
En date du 26 mai 2023, Samuel Eto’o avait été désigné « ambassadeur » de cette société des jeux du hasard. A cet effet, il exhortait le grand public à s’abonner aux activités de l’entreprise querellée à travers un code connu afin de parier pour espérer gagner de l’argent. Le 30 juin 2023, Céline Eko, la vice-présidente de la Fécafoot, avait signé avec la même structure, un contrat au nom de la Fédération. Si les faits sont avérés, Samuel Eto’o risque d’écoper d’une lourde sanction qui pourrait l’éloigner du monde du ballon rond pendant plusieurs années.
Par William Omer Tchuisseu

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